Elle s’appelait Françoise,
Mais on l’appelait Framboise
Une idée de l’adjudant
Qui en avait très peu, pourtant,
(Des idées)…
Elle nous servait à boire
Dans un bled du Maine-et-Loire;
Mais ce n’était pas Madelon…
Elle avait un autre nom,
Et puis d’abord pas question
De lui prendre le menton…
D’ailleurs elle était d’Antibes !
Quelle avanie !
Qui utilise encore ce mot avanie ? Pas moi, sauf quand je fredonne cette chanson.
Il semble que le mot, féminin, soit en général employé au pluriel. Les avanies étaient les vexations que les Turcs du Levant faisaient subir aux chrétiens pour leur confisquer de l’argent mais l’histoire des Juifs en Europe montre qu’ils ont été habitués, de longue date, aux avanies et aux violences depuis leur expulsion d’Espagne au XIII° siècle..
Par extension, une avanie désigne un affront public. On peut essuyer, subir une avanie ou faire une avanie sanglante à quelqu’un.
Un Grenoblois, Stendhal, dans Lucien Leuwen (Tome 1) écrit : « … si j’essuie une avanie, le lendemain tout le monde en parle, ou y fait allusion. » Tout ça grâce au Ladi, lafé (rumeur, commérage, qu’en-dira-t-on), téléphone arabe ou chinois qui semble fonctionner depuis toujours.
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