Marre ou pas ? Moi, j’en ai marre et pas qu’un peu, marre qu’on se foute de notre figure depuis des mois. Les jours se suivent et se ressemblent, parfois, c’en est trop, l’absurdité dépasse tous les niveaux. Les 80 km/h sur les routes, les radars de plus en plus présents … pour notre sécurité (pas pour prendre nos sous, non, non)… Oui, le gouvernement se moque de nous et ça m’exaspère.
Le pays n’a plus d’argent pour les hôpitaux, les crèches, les écoles, les chômeurs, les retraités, les maisons de retraite, la santé en général, mais on bombarde en Syrie (à quel prix et avec quelles potentielles conséquences ?) et on utilise l’avion de la République pour faire des allers-retours vers la Russie pour assister à des matchs, même si ce sont ceux de la Coupe du Monde.
L’État n’a plus d’argent pour l’indispensable (éducation et santé), ce n’est pas faute de nous taxer au maximum, il suffit de voir combien nous payons chaque année pour nos voitures entre la taxe sur les carburants, le contrôle technique obligatoire de plus en plus coûteux, taxé à la T.V.A. bien sûr, les assurances toujours en hausse (pour financer le fonds de garantie de ceux qui ne paient pas ; les « payeurs » paient pour les autres, les irresponsables).
L’État nous impose des mutuelles de plus en plus coûteuses (encore plus chères quand on est retraité car les vieux coûtent cher ; certains vieux cessent de payer ces assurances complémentaires qui coûtent plus cher que ce qu’elles remboursent et ils ne peuvent plus tout assumer), des mutuelles qui remboursent de moins en moins (ah, c’est là cause de la solidarité ! ?). Des mutuelles obligatoires pour les deux membres d’un couple qui travaillent, c’est – parait-il – anormal, illégal mais impossible à modifier par les employeurs. Les couples, même mariés, paient deux fois.
Les grèves à la SNCF, chez Air France emmerdent le monde au quotidien et surtout pendant les vacances (joli service public !). Idem quand c’est La Poste ou EDF : plus de courrier, plus de jus ! Il y a des tas d’autres grèves dans le privé mais elles dérangent moins et on n’en parle pas. Quant aux retraités, ils ne dérangent personne, même leurs petites manifestations sont trop gentilles. Que se passerait-il si les retraités cessaient toutes les activités bénévoles auxquelles ils participent ? Que se passerait-il s’ils ne gardaient plus leurs petits-enfants quand c’est nécessaire ? S’ils ne mettaient pas la main au porte-monnaie pour aider leurs enfants et petits-enfants ? S’ils n’accordaient plus leur aumône plus ou moins grosse aux O.N.G., associations, laboratoires de recherches ? Que se passerait-il si les retraités cessaient de penser aux autres ? Certes ils ne sont pas tous généreux, il y a des égoïstes, d’autres qui ne se dévouent que pour s’occuper et claironner ensuite qu’ils sont de très aimables personnes mais bon nombre de seniors sont de bienveillants philanthropes. Rares sont les compatriotes qui leur disent merci, comme s’il était normal que les plus âgés soient dévoués aux autres. Allons, refusons tous notre aide pendant un mois, juste pour voir ! (Je vous avoue que, malgré les relances multiples, cette année, j’ai cessé tous mes dons aux associations (Restos du cœur, SOS Villages d’enfants, Oncopole…), l’État n’a qu’à combler ce manque (ce que je ne donne plus, je l’utilise directement pour les miens qui ne sont pas riches ; bien que diplômés, trouver un emploi rémunéré correctement est extrêmement difficile).
J’en ai marre aussi de ce président qui se prend pour une star et passe trop souvent à la télévision pensant remonter ainsi dans le cœur des Français.
Malgré la victoire des Bleus cet été et malgré les gesticulations d’Emmanuel et les simagrées de Brigitte, l’état de grâce du « Chef », de Jupiter, n’a pas pris.
Je constate qu’aujourd’hui en France, on essaie d’imiter les États-Unis d’Amérique : c’est l’apothéose de la personnalisation du pouvoir. Il me semble que ça a commencé depuis des années. Les Français ne sont plus appelés à choisir une politique lors de l’élection présidentielle, mais une personne à aimer, la moins pire de celles qui se présentent, quelqu’un qui pourrait être comme un ami. La France se choisit un chef de meute, une idole… un maître ?
Cette personnalisation du pouvoir c’est, à mes yeux, le triomphe de la bêtise, de l’inculture historique et la mort de la vraie politique, celle qui consiste à gouverner la cité. Non Macron n’est pas l’homme providentiel que quelques-uns d’entre nous ont espéré.
Pourquoi au XXI° siècle en France, le peuple devrait-il se pâmer devant Jupiter, aimer son « petit père », son Duce ou son Führer ?
Vendre au peuple une image personnelle à sublimer, plutôt qu’un défi à relever n’est-il pas l’apothéose de la manipulation (par qui ?) et de la propagande (pour quoi ?) ?
Que de questions !
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