Souvenirs, souvenirs

Souvenirs, souvenirs, c’est le titre d’une chanson mais les souvenirs sont surtout des éléments qui peuvent perturber une vie surtout lorsqu’ils sont traumatisants. En chanson, les souvenirs peuvent être beaux :

Souvenirs, souvenirs
Vous revenez dans ma vie
Illuminant l’avenir
Lorsque mon ciel est trop gris

pourtant quelquefois les souvenirs sont si mauvais qu’on veut les oublier et que la mémoire est capable de les effacer.

Attention, le cerveau peut inventer de faux souvenirs pour se protéger ce qui se voit chez les victimes de violences physiques et/ou morales. De là à se poser des questions sur les dénonciations tardives d’actes immoraux… Pourquoi faut-il toujours tomber d’un excès dans l’autre ? Silence ou dénonciation abusive.

Longtemps les femmes se sont tues mais là avec « Balance ton porc », les abus sont possibles. Certaines « victimes » sont capables de gros mensonges, juste par plaisir de faire du mal à leur tour, gratuitement, pour se faire plaindre, pour être le centre d’intérêt.

Les véritables victimes, elles, ont du mal à parler, quel que soit leur âge, elles mettent parfois du temps pour réaliser qu’elles ont été abusées, elles se sentent coupables ; elles pensent qu’elles ont sans doute fait quelque chose qui a déclenché l’acte ; est-ce que ce n’était pas un peu de ma faute ?  Est-ce que je n’aurais pas pu l’éviter ? Sans compter, en outre, que parler coûte cher : on ravive ses plaies, on s’attaque à des institutions (administrations, familles…) et l’on est rejeté. Par dessus tout, il y a la honte plus que la colère, cette honte liée au regard que la victime porte sur elle-même et qui conduit au mépris de soi le plus souvent, rarement au mépris de l’abuseur. Voilà comment les victimes de pervers en tous genres sont deux fois victimes : victimes du sadique et victime d’elles-mêmes. Angoisses, nuits blanches, peurs irrationnelles…

Et dire que certains jours, on joue à se faire peur. Moi les nuits d’Halloween me ramènent toujours en 1970, cette nuit tragique où 146 jeunes sont morts au 5-7 (clic) dont une camarade de classe de l’école primaire (Chantal Bénévent) qui m’avait accompagnée au lycée l’après-midi, la veille de son décès. Elle est morte avec son petit ami qui était allé danser avec sa sœur jumelle. Christiane et Salvatore Morgana. Difficile d’oublier l’horreur de cette nouvelle : morts brûlé vifs… et il y en avait tant d’autres.

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