La culture sur bottes de paille, ça marche plutôt bien. Voilà le résultat avec des tomates et des citrouilles mais j’ai fait pousser des physalis, des courgettes, des pommes de terre, des calebasses de l’Île de La Réunion, des aubergines… J’étais très enthousiaste dans un premier temps avec ma paille mais si ce mode de culture est bien adapté à de petites surfaces, dès qu’il s’agit de vouloir voir plus grand, la manutention est lourde.
Je m’explique : si vous voulez produire pour une famille de cinq à six personnes sur une saison complète des produits variés, il faut compter une centaine de bottes, qu’il faut acheter, stocker et installer au moment des plantations. C’est le stockage qui pose le plus de problèmes : il faut de la place, des bras pour empiler les bottes, une bâche pour les protéger des intempéries hivernales, des bras pour les redescendre. SI vous pouvez vous approvisionner en bottes de paille au printemps, vous évitez les soucis de stockage et c’est déjà beaucoup mieux, vous pouvez envisager sans trop de soucis ce mode de culture.
Je pourrais en dire davantage si quelqu’un est intéressé, il y existe aussi de bons ouvrages sur ce sujet.
Voilà ce que j’ai fait cette année.
- Des rangs de tomates

- des courgettes et des citrouilles (là les potimarrons commençaient)

- des tomates auxquelles se sont mêlées des calebasses
Une nouveauté cette année, voyez les tomates de plus près (je n’ai pas enlevé les gourmands). 
Pas de désherbage non plus ! Voilà l’avantage.
Or, cette année avec le temps bizarre : la grosse chaleur de juin en particulier, une espèce de champignon ou de moisissure a attaqué la paille et les plantations aussi. Il a fallu enlever ce truc gluant et farineux pour sauver les plants mais les bottes de paille se sont vite décomposées cette année. Alors l’an prochain, bottes de paille ou buttes ?
Je cherche la bonne idée pour paresseux, euh pour fainéants.
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