J’aime bien voyager pour découvrir paysages et si possible les gens du pays, leur culture, ce qui n’est pas toujours chose aisée. Il est bon quelquefois de se préparer au voyage. Un de mes prochains périples me ramènera en Amérique du Sud mais au Brésil cette fois. Oui je vais aller à Rio. Et un air, que vous connaissez, me trotte dans la tête :
Alors pour me préparer à Rio, aujourd’hui, je suis allée participer à un stage de danse et de percussions. je voudrais pouvoir me sentir dans le ton quand je serai là-bas. Je me suis donc un peu forcée mais j’avais besoin de le faire. Je crois que c’est indispensable pour arriver à me libérer de certains complexes, du mal-être qui me bloque toujours même si je le cache bien (du mieux possible en tous cas).
La partie danse m’a mise mal à l’aise parce qu’il y a des lustres, que dis-je des décennies que je n’ai pas dansé ; je me suis rouillée (je bouge moins bien par suite du manque d’exercice) et empâtée (pour les mêmes raisons) alors salsa, merengue, bachata, kizomba, zouk, samba… tout ça m’a paru bien difficile à suivre et quand il faut danser à deux, quelle douleur de se sentir comme un boulet pour l’autre, le partenaire. J’ai l’impression que je n’ai plus aucun sens du rythme et j’ai surtout une grande difficulté à accepter cette enveloppe charnelle qui m’embarrasse. Comment arriver à se libérer ? Comment s’aimer ? Ça se passe dans la tête mais qui a une recette à m’offrir pour m’aider à oublier le regard d’autrui ? Si je donne l’impression d’être à l’aise, ce n’est qu’une apparence ; c’est dur d’arriver à dire aux autres qu’on ne se sent pas bien avec soi-même. C’est un premier pas de fait quand on y arrive. En tous les cas, j’ai admiré ceux qui se sont « lâchés » pas forcément avec grâce et dans le rythme mais qui étaient heureux de bouger. (Je les envie). C’est ce côté bonheur qui me manque. Moi qui souris en général, là, j’ai eu du mal.
Par contre, l’après-midi, aux percussions, malgré mes craintes, je me suis fait plaisir, je me suis étonnée, j’étais bien. Pas au début mais très vite ce fut une véritable réjouissance. Le « prof » (chanteur percussionniste martiniquais Alexandre Duventru de la formation toulousaine Kasonad’) était bon pédagogue. J’ai découvert la batucada et plusieurs instruments
La batucada est un style musical joué avec des percussions brésiliennes traditionnelles. Le rythme produit en fait un sous-genre de la samba. C’est le résultat d’un mélange de plusieurs cultures : africaine, portugaise et indienne qui ont donné au Brésil son identité culturelle unique. La batucada a fait son apparition au début du XXe siècle et c’est à Rio de Janeiro que sa présence est la plus importante en raison du nombre d’écoles de samba mais on retrouve des batucadas, paraît-il, partout ailleurs : sur la plage, dans les bars…
L’ensemble des instruments constitue une batterie de percussions dont le « battement » (batucada en portugais brésilien) est à l’origine du nom.
Les instruments utilisés pour jouer dans les batucadas traditionnelles sont principalement des percussions : la caixa (caisse claire), le surdo, et d’autres dont j’ai oublié le nom. Il ne faut pas oublier l’apito, le sifflet pour celui qui mène le groupe.
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