Homme d’Etat mondial

Homme d’Etat mondial, je me marre. Surtout quand il a parlé anglais. (À dire vrai, j’en pleurais presque tellement, il est mauvais en anglais aussi.) Pour saluer la mémoire des milliers d’Américains décédés le 11 septembre 2001 il a dit : « On that day we were all Americans, but today you are all French« . (Ce jour là, nous étions tous américains mais aujourd’hui vous êtes tous Français).

Au plus bas dans les sondages en France (84% des Français le jugent mauvais), le président Hollande, tout sourire, a reçu à New York le prix. de … l’«Homme d’Etat mondial» 2016.

C’est la fondation «The Appeal of Conscience» qui lui remet ce prix («World Statesman Award») attribué en mai dernier, «pour son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d’attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et la sécurité mondiales».

Une récompense qui a dû lui faire chaud au cœur mais ce prix est une vaste blague. Le dernier qui l’a obtenu, c’était David Cameron, l’artisan du Brexit et en 2008, c’était Nicolas Sarkozy qui l’avait reçu. 

L’an dernier aux États-Unis, Marine Le Pen avait été consacrée par le magazine Time parmi les 100 plus influentes personnalités au monde. Un prix qu’elle partageait entre autres avec Raul Castro, Barack Obama, Angela Merkel et le leader nord-coréen Kim Jong-Un. Pas mal non plus.

François Hollande « Homme d’État mondial », cela fait « sourire » les Français qui voient les 35 milliards de hausse d’impôts, les 300 milliards de déficit et un chômage à 9,9%  (« largement sous les 10% » a dit Michel Sapin).

La Fondation «Appeal of Conscience», fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier a  gratifié François Hollande du titre de « Homme d’État de l’année » et il a reçu son trophée des mains d’Arthur Schneier et d’Henry Kissinger (Juif né en Allemagne, immigré aux Etats-Unis, Prix Nobel de la Paix en son temps).

Arthur Schneier était coiffé d’une kippa ce qui n’a pas gêné le Président alors même que la fondation « Appeal of conscience » dit être politique et laïque, nullement confessionnelle. 

Mouais… C’est vrai qu’il y est habitué à la kippa avec Valls.