Drôle(s) de question(s)

Pourquoi y a-t-il une minipoche dans la poche droite des « jeans » ? Cette question intéressante est suivie de plusieurs autres, angoissantes.

Cette minipoche à l’avant-droit des « jeans » est trop petite pour y ranger quoi que ce soit. Elle est située elle-même dans la poche avant-droite et existe depuis la fin du XIXe siècle.
Pourquoi est-elle là ?

Au départ, c’était un espace pour ranger une montre à gousset, imaginé par les concepteurs de ce quasi inusable pantalon, Levi Strauss et Jacob Davis ; un brevet déposé en 1873 détaillait toutes les caractéristiques de leur création : cinq poches (trois à l’avant, dont la « poche gousset », et deux à l’arrière), etc.

La minipoche est devenue inutile dès le début du XXe siècle, avec l’apparition de la montre-bracelet, bien que certains y rangeaient parfois leur briquet ; cet élément caractéristique du jeans n’a jamais été supprimé.

À ses débuts, le jeans était un « sur-pantalon ».

Publicité Levi's années 1950Le jeans est une dénomination commerciale qui n’apparaît dans les catalogues que dans les années 1930 : il désigne un pantalon (non plus un sur-pantalon donc) en toile de jean.

 

Le vêtement de travail est devenu vêtement de loisirs aux États-Unis d’Amérique dans l’entre-deux-guerres puis tenue de James Dean et donc quasi uniforme de la jeunesse, dans les années 50 : un T-shirt blanc et d’un jeans Levi’s. Si ce pantalon ne fait pas vraiment l’unanimité, le terme « overall » (sur-pantalon) ne sera abandonné au profit du mot « jeans » que dans les années 1960.

Voilà mon besoin de transmettre des informations assouvi pour la journée !

Avez-vous entendu parler des « Marseillais à Rio » ?

N’étant pas du tout accro de télévision, j’ai tant d’autres occupations, j’ai découvert leur existence en bavardant avec mes enfants, en voiture, durant la nuit dernière. Vous connaissez sans doute ces bavardages qui passent du coq à l’âne. J’ai ainsi appris par ma fille que des téléspectateurs avaient eu droit à un grand moment d’inculture.

Il parait qu’une certaine Kim a découvert en direct qu’il n’y avait pas deux lunes mais bel et bien une seule. Visiblement elle ne connaissait pas le principe du décalage horaire (à moins que l’amnésie soit une conséquence du « jet-lag »), elle était persuadée que les Français ne pouvaient pas voir la même lune que les Brésiliens.

« Je regarde la lune et je me dis : quand il va faire nuit, en France, ils voient aussi la même lune que nous ? » « Tu savais qu’on avait la même lune pour tout le monde ou pas ? Moi, je pensais qu’il y en avait au moins deux. T’imagines si en France ils ont la même lune que nous… Si on voit la lune, comment en France ils l’ont aussi ? ».

Un de ses comparses tente alors de lui expliquer qu’il existe un décalage horaire entre la France et le Brésil et qu’il n’y a bien une seule lune mais la jeune femme est dubitative et finit par conclure : « C’est statistiquement impossible ».

Kim ne savait pas placer Rio sur une carte avant son départ pour la ville au « Pain de sucre ». Elle ne semble pas très cultivée ; elle ne maitrise ni la grammaire ni le vocabulaire français (je n’ose imaginer ce que ça donne à l’écrit)  et pourtant elle a eu son Bac !

Quand je vous disais que tout se perd ! Là, pour le coup, même l’espoir.

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8 réponses à “Drôle(s) de question(s)”

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