La couleur me rappelle une petite phrase de Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, en 2010 je crois : « Une touche de rose, vert, rouge : c’est le retour de la gouache plurielle »
Gouache : peinture dont les matières colorantes sont délayées avec de l’eau, rendues pâteuses et opaques par une addition de gomme et de miel. Ce qui distingue la gouache de l’aquarelle, c’est que dans l’aquarelle, les couleurs demeurent transparentes, tandis que dans la gouache, elles deviennent opaques et peuvent, par conséquent, se superposer, on peint à la gouache comme à l’huile.
Si on met trop de gouache, c’est pâteux et moche. La mauvaise gouache me fait immanquablement penser à la mouise. La mouise est une soupe de mauvaise qualité ; on peut désigner ainsi bouillies et autres purées qui étaient des plats de jours difficiles. Par extension, la mouise a fini par désigner la misère elle-même.
Comme la consistance molle de ces brouets n’était pas sans rappeler celle des excréments (pour être poli), on a indifféremment les expressions « être dans la mouise » ou « être dans la merde » (voilà, c’est dit).
Où en est-on aujourd’hui ?
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