Un an après les élections qui ont fait de François Hollande, le président de la République Française, un bon nombre de citoyens sont déçus car les promesses n’ont pas été tenues. C’était à prévoir : «À l’impossible, nul n’est tenu» et comme les promesses n’engagent plus personne, surtout pas les hommes politiques, nous avons le résultat de notre crédulité devant les yeux : ça ne va pas mieux en France, bien au contraire.
François II, Normal Ier n’a pas la poigne nécessaire au changement, c’est Martine Aubry qui l’a dit en octobre 2011 : « François Hollande c’est « couilles molles » pour une gauche molle. » Trop classe dans ce parti. Ils appréciaient tous leur champion : Laurent Fabius demande « A-t-on jamais caché un éléphant derrière une fraise des bois ? » ou l’appelle « Monsieur petites blagues« . Montebourg prononce ces mots-là : « Hollande, c’est Flanby. » Capitaine de pédalo pour Jean-Luc Mélenchon… Aujourd’hui, certains sont ses ministres, c’est dire le sens de l’honneur…
Hier au soir, j’ai retrouvé avec plaisir un ami, encore enseignant (il a soixante ans cette année, comme moi), un enseignant qui souffre alors qu’il aimait et qu’il aime encore son métier. Il y a quelques mois, j’ai passé une soirée avec une autre collègue du même âge que nous, désespérée elle aussi. Ils n’enseignent plus, me disent-ils, ils sont « gardiens »…
Des élèves de sixième «non lecteurs», ça ne choque plus les chefs d’établissement ni les inspecteurs de l’Éducation Nationale.
Des élèves de seconde illettrés, c’est pareil. C’est devenu NORMAL. Ils ne sont pas analphabètes, ils ne savent RIEN. Où va-t-on ? Je ne parle même pas des agressions verbales et physiques dans les salles de cours. L’école est une pétaudière (encore ! dirons certains) comme le reste de la France. Bordel organisé, si vous préférez.
Mon langage est un peu… trivial. Grossier ? Je me retiens… un tantinet pourtant. J’ai envie de vous dire, pour rester dans le même registre, qu’aujourd’hui il faut «avoir des couilles/ en avoir/ les avoir bien accrochées» pour être enseignant. Il faut du cran, du courage pour faire face à des élèves (quel que soit leur âge… car en plus, ils ont des parents).
Dans notre discussion d’hier, il faut toujours rire, j’ai été sommée (ou peu s’en faut) de donner une explication, sur mon blog, à l’expression «couilles molles». Je m’exécute donc avec le sourire.
Depuis bien longtemps, le courage est associé à la virilité ; on traite de femmelette quelqu’un qui n’en a pas. Dans la croyance populaire, celui qui n’est pas courageux, n’a pas un comportement viril est soupçonné de ne pas avoir de testicules ou alors des testicules anormaux, un peu mous, d’où l’expression qui met en avant l’absence de courage : «avoir les couilles molles». Pourtant, il semble que pour montrer son courage, il ne suffit pas d’en avoir, il faut aussi qu’elles soient bien fermes et bien accrochées à leur emplacement naturel. Cette variante permet de ne pas prononcer ce mot considéré comme grossier ; il en va de même pour l’expression «en avoir ou pas».
Une autre expression me laisse perplexe : «avoir des couilles au cul». Ne prête-t-elle pas à confusion ? En période mariage pour tous, je suis… dubitative : qui est qui ? LGBT…
Voilà qui me rappelle une phrase attribuée au Maréchal Lyautey (marié avec une femme comme de nombreux autres homosexuels de cette époque) : «Dans ma vie, j’ai toujours eu des couilles au cul, même si ça n’a pas souvent été les miennes ». Georges Clémenceau aurait confirmé et dit à son tour : «Voilà un homme admirable, courageux, qui a toujours eu des couilles au cul… même quand ce n’étaient pas les siennes».
Vrai ou faux ?
Avant de vous les casser, je m’arrête.
Mais je me questionne toujours : Où va le monde ?
Tout part en couilles… Je pourrais vous parler de quenouilles et de coquilles mais ce sera pour une autre fois.
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