Internet et la publicité règnent aujourd’hui en maîtres dans toute la société. Ces moyens d’échanges entre les êtres humains sont au cœur de la mondialisation. Souvent, nous ne voulons voir que le bon côté des choses : c’est un accès facilité à la connaissance. C’est vrai mais c’est aussi un abrutissement en masse.
Comme c’est le mois de mai, je fais ce qu’il me plait : des pirouettes. Une façon de s’alléger au moins l’esprit à défaut du corps, mais oui « le poids des ans »…
L’informatique («qui fait des erreurs» veulent nous faire avaler un certain nombre de demeurés qui nous croient encore plus bêtes qu’eux), ce n’est qu’une façon de parler à une machine à écrire et à compter plus performante que les précédentes, une machine qui répond des âneries si on lui confie des sottises de manière idiote.
L’informatique permet de gagner du temps, d’augmenter le profit (réduction des coûts de stockage, traitement et augmentation du temps libre, du temps libéré. La soi-disant intelligence informatique n’est pas de l’intelligence tout court : les intelligents, les surdoués ont créé les machines, écrit les programmes, etc, la machine reste une machine, un outil sans sentiment ni rancune. Les autres sont des utilisateurs plus ou moins avisés.
Internet et la publicité font partie des armes de manipulation des masses, ils remplacent avantageusement la radio, la presse et la télévision pour nous abêtir. Ils ne sont pas tombés du ciel par hasard, non, je ne crois pas. Je ne suis pas une folle furieuse ni une paranoïaque, je crois que j’ai juste encore un peu de bon sens et de jugeote à cause de mes racines paysannes. J’ai été prof d’économie-gestion et j’ai enseigné en BTS «Communication Publicitaire», j’ai essayé de faire mon travail du mieux possible mais j’ai souffert d’être obligée d’endormir mon public et de le former à l’enfumage de masse. J’ai insisté, souvent, sur ce que leur futur métier pouvait avoir d’immoral. Ils allaient gagner de l’argent en vendant du vent, des mensonges. Je pensais à Jacques Séguéla qui avait conseillé François Mitterrand ; «La force tranquille» c’est lui mais c’est aussi lui qui a dit : « Enfin… tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on n’a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie ! » qui vaut largement le «Allô, t’es une fille, t’as pas de shampoing, c’est comme si t’es une fille t’as pas de cheveux», célèbre phrase déposée à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), c’est dire si la demoiselle Nabila n’est pas aussi sotte qu’on croit dans ce monde pourri par le fric.
Pour un grand nombre d’individus, celui qui réussit dans la vie est celui qui gagne de l’argent. La réussite, pour vous, n’est-ce que cela ?
Penser que l’on réussit uniquement parce que l’on a beaucoup d’argent, c’est réducteur et démoralisant à mes yeux.
Réussir, c’est pouvoir rire, souvent et beaucoup, ne rien faire parfois, avoir l’affection de ses enfants, de son chien, d’amis fidèles, gagner l’estime de ceux que l’on a côtoyés, voir pousser des fleurs, des arbres que l’on a plantés, récolter leurs fruits, laisser pour ses enfants et petits-enfants un jardin fleuri, une maison familiale, de l’eau claire, de l’air pur, si possible une condition sociale moins dure et surtout toujours et encore la capacité de rêver.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Me trouvez-vous trop candide ? Un peu niaise, soyons clairs. Moi, je commence à m’aimer comme ça.
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