C’est dimanche (67)

Enfin un dimanche ensoleillé en métropole. C’est le printemps et presque l’été d’un seul coup. Aujourd’hui, ici, des histoires de motards. Je les aime beaucoup, ceci dit. Je vous rappelle que je suis blonde et comme il faut bien rire de quelque chose ou de quelqu’un, pourquoi pas eux ? Même pas peur.
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Deux blousons noirs ont volé une moto. Ils l’enfourchent et foncent comme des fous sur la route. Comme il y a beaucoup de vent, ils avaient prévu de se protéger au mieux, ils avaient  mis le blouson à l’envers, fermé dans le dos pour ne pas qu’il s’ouvre en route. Au bout d’une dizaine de kilomètres, le pilote dit :
– «Hé, ça va derrière ?»
Pas de réponse. Il se retourne. Plus personne. Son pote a dû tomber de la moto en chemin.
Il fait demi-tour pour voir s’il le retrouve. Il voit un attroupement au milieu de la chaussée, s’arrête, descend de la bécane et s’approche en écartant la foule. Là, il voit son copain couché sur le macadam, quand un flic dit:
«Bon, ça y est ? Vous y êtes tous ? Bon… À 3, on lui remet la tête à l’endroit !»
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Sur le parking d’un supermarché, un motard est en train de quitter le stationnement. Un peu trop pressé, il fait une grosse éraflure sur la portière de la voiture d’à côté.
Se rendant compte qu’une personne l’a vu faire, le motard s’arrête, descend de son engin et dit : «Je vais lui laisser un mot sur son pare-brise. Comme ça, il pourra me contacter pour l’assurance !».

Voilà la note placée sur le pare-brise : « En sortant de ma place de parking, je t’ai niqué ta portière. Comme j’ai été vu par quelqu’un, je lui ai dit que je te laisserai un petit mot. Il devait penser que ce serait pour te laisser mon nom et mon numéro de téléphone. Il se trompait. Bonne journée quand même. »

Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
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Peu avant l’entrée de Rennes, un policier fait stopper un motard qui roulait comme un fou. 
- « Avez-vous une excuse à invoquer ? », lui demande-t-il. 
- «Oh, oui», dit le motard. «En m’engageant sur cette « nationale », j’ai vu 157, je n’ai pas compris qu’il s’agissait du numéro de la route. J’ai cru que c’était la vitesse maximale autorisée.»

– «Ça va pour cette fois», fait le policier, «mais méfiez-vous, en sortant de la ville : il y a un embranchement et la route de droite, c’est la départementale 463.»
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Un agent siffle avec vigueur. Le motard s’arrête :
– «Excusez-moi», dit-ce dernier, «je n’avais pas remarqué le panneau « Sens interdit »».
– «C’est bon», fait l’agent, d’un ton compatissant. «C’est mon jour de bonté. Mais, supposez un instant que tout le monde en fasse autant.»
– «Si tout le monde faisait comme moi», répond le motard avec une belle logique, «il n’y aurait plus qu’à mettre les sens interdit dans l’autre sens.»
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Un motard, pressé de retrouver sa fiancée se fait arrêter par un gendarme. Le motard lui explique qu’il veut demander sa copine en mariage mais il rajoute quelques mensonges. Le gendarme, pris de pitié lui dit:
- «Ok, je vais vous poser une petite devinette, si vous répondez bien, je vous laisse partir.»
 Le motard accepte.

– «Quel est l’engin qui a quatre roues et un volant ?»

– «Une voiture ! Et maintenant, je peux y aller ?»


- «Ah non désolé, il fallait préciser : Peugeot, Citroën, ou autre…»

– «Posez-moi une autre question, s’il vous plait.»


- «Ok, quel engin a deux roues et un guidon ?»


- «Une moto !»


- «Ah non vous n’avez toujours pas précisé : Yamaha, BMW, etc…»

Sur les nerfs, le motard lui dit alors :
 – «Et si moi je posais une devinette , hein ? C’est quoi une fille, en mini jupe qui attend sur le trottoir ?»

– «Ben…une pute !»


Et le motard ajoute : «Oui mais faut préciser : ta sœur, ta mère, etc…»
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Dans un bar, un gars complètement déboussolé regarde son verre en soupirant. Soudain, un motard aux longs cheveux avec une veste en cuir entre dans le bar, voit le gars, lui donne une bonne tape dans son dos en rigolant et lui boit sa bière. Le gars se met alors à pleurer.
Le motard : «Oh ! Désolé… C’était juste une petite blague ! Arrête de pleurer l’ami… Je vais te payer une autre bière.»
L’homme : «Non, laissez ! Je pleure parce qu’aujourd’hui fût le jour le plus horrible de mon existence ! Ce matin, ma bagnole tombe en panne, du coup j’arrive en retard au travail, mon patron m’annonce alors qu’il me licencie. Quand j’arrive chez moi, j’annonce ça à ma femme ; elle me quitte en prenant avec elle nos trois enfants. Juste après qu’elle soit partie, le four dans lequel ma femme faisait cuire un poulet explose et la maison entière brûle. En sortant appeler les pompiers, je me fais renverser par une voiture. Le temps d’arriver aux urgences, ma maison était entièrement détruite. Comme il ne me reste plus rien, je décide de venir dans ce bar pour mettre fin à mes jours et voilà qu’un abruti qui se croit rigolo, vient me boire mon verre de poison !»
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J’espère que vous avez le moral maintenant qu’il fait soleil chez vous.

Bon dimanche à tous.
Bonne semaine. A bientôt.

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