Instruments de musique

La Présidente de la communauté « Musique à cœur ouvert », « Frambie en live », a dit : « Alors voilà : Vous jouez, auriez aimé, ou aimeriez jouer d’un instrument, ou bien tout simplement tel instrument plus particulièrement vous « accroche ». » Dites-moi quel artiste, morceau ou chanson, vous a donné le « déclic », l’envie, le goût de cet instrument. »

Madame la Présidente, je vous rends ma copie en temps et en heure, en espérant qu’elle vous plaira et que les autres membres de la communauté apprécieront. En tous les cas, moi, je me suis fait plaisir à ressortir quelques souvenirs.

Je ne joue d’aucun instrument. Jadis, j’ai rêvé de piano, puis dans les années 1970 de guitare, mais j’avais toujours mieux à faire que « faire de la musique ». On ne peut être partout et la apprendre la musique me paraissait bien compliqué. Il faut dire qu’à l’école primaire, j’ai été persécutée par une vieille fille, Mademoiselle Faure, qui venait avec son harmonium nous faire faire des vocalises « Eu, A, Eé, Ou, A, Eé, Ou« , ça ne vous rappelle rien ? Moi un cauchemar… Ensuite, c’était leçon de pipeau ; ma sœur, quelques années plus tard, a eu droit à la flute. Pas mieux à mes yeux. Au collège, le drame a été la dictée musicale. J’avais beau chanter dans la chorale, je n’entendais rien à la musique et tout a été fait pour me décourager.

Alors la musique, j’écoute et c’est tout. J’aimerais bien pourtant m’essayer à jouer, mais de quel instrument ? Les possibilités ne manquent pas.

La guitare ? Guitare espagnole, peut-être, par atavisme ? C’est très beau, non ? Moi j’aime bien ces morceaux-là,  comme j’aime le flamenco.

 

Influencée par les îles, les Caraïbes, je pense  aux steel-drums (percussions mélodiques au son étonnant, cristallin, fabriqués à partir de bidons de pétrole (génie du peuple antillais). En France métropolitaine, ça se pratique, il y a les Balseuses, deux Toulousaines dont je n’arrive pas à intégrer les vidéos sur mon blog et plus nombreux « Les Allumés du Bidon ».

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A la Réunion, un instrument simple à manipuler : le kayamb, instrument provenant d’Afrique, qui joue un rôle important dans la rythmique du maloya qui se contente d’un mouvement latéral avec les deux bras . Je devrais pouvoir m’en sortir, avec celui-là.

Voulez-vous voir un kayamb?

C’est ça, à côté.

 

Faciles  les cuillères du Québec ou d’ailleurs ? Je ne crois pas, ce sont soit de vraies cuillères, soit des cuillères de bois ou de métal fabriquées pour la musique, reliées deux par deux par le manche.

Un autre instrument qui peut paraître facile à utiliser : le didgeridoo. Facile ? Que nenni !  Essayez un jour de faire sortir un son d’un tube de bois creux.

Le didgeridoo en Australie a piégé plus d’un touriste.  Il peut être de taille imposante et devenir une œuvre d’art selon les décorations qui le recouvrent. Regardez ces quelques modèles.Quant à ses origines, je vous livre une des légendes.

Au commencement, tout était froid et sombre. Un homme était en train de préparer du bois pour le feu qui allait apporter protection, chaleur et lumière à sa famille. Il ajoutait du bois dans le feu lorsqu’il remarqua qu’une bûche était creuse et qu’une famille de termites était occupée à grignoter le bois tendre du cœur. Comme il ne voulait pas blesser les termites, l’homme porta le morceau de bois creux à sa bouche et souffla. Les termites furent projetés dans le ciel nocturne, formèrent les étoiles, la Voie Lactée et illuminèrent le paysage. Pour la première fois un didgeridoo émit un son vibrant pour l’éternité, bénissant la Terre, la protégeant, elle, ainsi que tous les esprits du « temps du rêve ».

Je reste en Australie, au didgeridoo, un aborigène qui ne tape pas sur des bambous mais souffle dans un gros bambou devenu didgeridoo.

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