Gribouille

Mais qui est ou qui était donc Gribouille ?

Gribouille était une chanteuse, morte à vingt-sept ans comme Amy Winehouse, Janis Joplin et quelques autres. Elle est sommairement présentée sur wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Gribouille_%28chanteuse%29 ainsi que sur un blog qui s’est un peu endormi « le temps des cerises ». Cliquez sur les mots bleus pour aller voir. J’ai moi même participé à la communauté « musique à coeur… ouvert », il y a peu, avec une chanson sur Grenoble, ma ville natale, interprétée par Gribouille. Cliquez ICI pour aller l’écouter.

Mais Gribouille, c’est aussi un personnage de roman pour enfants de la Comtesse de Ségur que l’on connait grâce à sa soeur puisque le roman s’intitule « La soeur de Gribouille ». En résumé, c’est l’histoire de  Caroline et Gribouille qui, après la mort de leur mère, se retrouvent sans autre revenus que ceux que procurent les talents de couturière de la sœur aînée, Caroline. La gaucherie de  Gribouille lui causera bien des soucis. Gribouille (de son vrai prénom Babylas), âgé d’environ 16 ans, est d’une sottise affligeante ( il se cache dans un ruisseau pour mettre à l’abri de la pluie un habit neuf), ce qui le conduit souvent à des situations embrouillées  ; malgré sa bonne volonté et sa loyauté, il s’attire sans cesse des ennuis. Il meurt à la fin du roman en s´interposant entre un criminel et le brigadier. (Aurait-il dû rester à l’écart du monde ?)

Gribouille, c’est à la fois un nom commun au sens de « vendeur de petits meubles » et un nom propre désignant un personnage, type même de la stupidité : «malin comme Gribouille, qui se jette à l’eau par peur de la pluie».

Gribouille est un nom fictif tiré de gribouiller : celui qui gribouille, trace de façon maladroite et confuse des signes, confond tout, c’est un un homme sans intelligence, niais qui, pour éviter un mal, se jette dans un autre.

C’est à partir de ce type de personnage populaire que la Comtesse de Ségur a imaginé un personnage de roman, Babylas Thibaut, borné et niais.

Le nom propre a été employé comme nom commun pour désigner des politiques, des façons de gouverner, des théories. Ainsi, l’homéopathie a été critiquée : « se mettre nu pour se garder du froid, se couvrir de fourrures contre la chaleur, se jeter au feu pour se guérir d’une brûlure, c’est le procédé de Gribouille élevé à la hauteur d’une théorie » à la fin du XIXe siècle.

De quasiment tous les hommes politiques ou des représentants de l’«intelligentsia», on pourrait dire que, depuis trente ans (ou même depuis toujours), ils sont des gribouilles. Ils mènent des politiques de gribouille, ils énoncent des théories de gribouille : en bref, ce sont de véritables Babylas Thibaut.

Enseignement et diplômes au rabais. Laxisme. Laïcité et voile. Hausses de la TVA et autres taxes alors qu’il faut relancer la consommation. Austérité (pour certains) contre la crise ?  Etc…

Bonnes solutions ?

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5 réponses à “Gribouille”

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