Je n’arrive pas vraiment à quitter les ponts, ces liens entre les rives, entre les Hommes.
Et voilà où peut vous entraîner un pont Aval.
« Il m’a fallu une heure et quart pour parcourir ces quelques 15 kilomètres! » (suite…)
Je n’arrive pas vraiment à quitter les ponts, ces liens entre les rives, entre les Hommes.
Et voilà où peut vous entraîner un pont Aval.
« Il m’a fallu une heure et quart pour parcourir ces quelques 15 kilomètres! » (suite…)
Le rouge apparait dans la culture à maintes reprises.
Dans une chanson d’Alain Souchon,« Sous les jupes des filles », on peut entendre (cliquez si vous voulez entendre) : Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
Au cinéma : Le Cercle rouge, Le rouge est mis, Le Violon rouge, Moulin rouge, Trois Couleurs : Rouge, La Rue rouge, L’auberge rouge, Le pull-over rouge, A la poursuite d’Octobre Rouge, Rouge baiser …
En littérature : Le Rouge et le Noir est un roman de Stendhal (Grenoblois) publié en 1830, Le sorgho rouge (qui est devenu un film), le plus connu « Le petit livre rouge de Mao »…
En musique : Rouge est le titre d’un album et d’une chanson de Jean-Jacques Goldman, et d’une chanson de Michel Sardou, ainsi que d’une chanson de Sanseverino (album Le Tango des Gens). Rouge sang est le titre d’un album de Renaud et, Jeanne Mas a fait du bicolore en chantant « En rouge et noir » (Clic, écoutez)
Qui ne connait pas le conte : Le Petit Chaperon rouge ?
Qui n’a pas lu la BD de Tintin : Le Trésor de Rackham le Rouge ?
Si la mode peut être considérée comme de la culture, le rouge est culturel, les « total look » rouges ou les pointes de rouge en accessoires sont fréquents dans la mode.
Et le rouge baiser ? Est-ce que ça vous parle ? Pas le film avec Charlotte Valandray et Lambert Wilson, le tube de rouge… traditionnel, historique, emblématique… Quel adjectif pour ce rouge ?
Je suppose que personne n’a oublié la discrétion des pantalons rouge garance de nos soldats français en 1914. Ce tristement célèbre pantalon rouge qui faisait de nos soldats, au début de la guerre 14-18, avant d’opter pour la tenue bleu horizon, des cibles parfaites pour l’ennemi. Nous avions une guerre de retard… Quand l’armée est-elle passée aux tenues kaki ? Combien de soldats sont tombés à cause de cette négligence de l’Etat Major ? Incurie des militaires ?
Aujourd’hui quelles autres incuries dans le gouvernement, les administrations, les grandes entreprises ?
« Si on ne voulait qu’être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils sont ». Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu dit Montesquieu (1689 – 1755)
Je crois que cette nuit, quand même, vous devez vous sentir plus heureux que bon nombre d’autres humains. Du moins, je l’espère. Pensez à ces pauvres Japonais, victimes d’un violent tremblement de terre et d’un monstrueux tsunami. Eux sont à plaindre. Ce n’est la faute de personne. C’est la nature. Les éléments se déchaînent et les Hommes ne peuvent que subir les événements.
Il n’y a pas à chercher d’explication dans la vengeance de la Terre ou de Dieu. Ce sont les plaques tectoniques qui se déplacent. Avons-nous besoin de croire autre chose que des explications rationnelles ? Nous aimons nous faire peur et, en même temps, trouver de quoi nous rassurer. Si nous nous contentions d’être raisonnables ? Peut-être avez-vous peur de 2012 ? Calme ! Nous ne sommes qu’en mars 2011, c’est « prévu » pour décembre 2012, presque deux ans à attendre. Vous avez le temps de mettre vos affaires en ordre, etc. Merci le film catastrophe ! Merci aux gourous de toutes sortes ! Profitez des angoisses des uns et des autres. Il y a un bon créneau à prendre dans la crédulité ! Et, si réellement, c’est écrit… Quelqu’un pourrait-il changer quelque chose ? Nous ne pouvons que nous changer, changer notre manière de voir, de vivre.
Les Japonais font cohabiter religions et philosophies d’origines diverses et, de ce melting-pot, ils ont tiré un état d’esprit qui nous semble étrange, incompréhensible. Ils restent apparemment calmes dans des situations dramatiques mais, ils se donnent les moyens (moraux et matériels) de rester sereins : ils prévoient (constructions résistantes et adaptées aux séismes, exercices d’entraînements réguliers pour l’organisation des secours…). Savoir que faire et comment, fixer des repères rassure. Improviser, c’est bien si l’on est seul, lucide. Un groupe doit être organisé. Les Japonais doivent mieux vivre et/ou survivre que les Haïtiens, les Chinois ou même les Italiens.
Un an après le séisme, peu ou pas de réparations à Port au Prince en Haïti et kif-kif à l’Aquila en Italie, deux ans après. Malgré les bonnes volontés et les aides financières distribuées, peu de changements, ceci met (à mon avis) en évidence l’incurie et la corruption des dirigeants de ces pays. De Chine, on ne parle guère mais au vu des ruines quand la terre a tremblé… quid des populations ?
Pour en revenir au Japon et aux Japonais, mis à part la compassion, nous ne pouvons pas leur offrir grand chose pour le moment. Je souhaite que le tsunami ait laissé des zones intactes pour que les survivants puissent se changer les idées en famille bientôt sous les sakuras (cerisiers en fleurs). En effet, fin mars, début avril, vers Tokyo, c’est la coutume du hanami : durant la période de floraison des cerisiers, les Japonais partent pique-niquer en famille ou entre amis sous ces arbres. Ils profitent de la beauté et des senteurs des arbres. Plaisirs fugaces et gratuits.

Les Japonais savent que la vie est belle et courte, un peu comme une fleur de cerisier .
« Carpe diem», disaient les Romains. Le vers complet d’Horace était : Carpe diem quam minimum credula postero, littéralement, cette phrase signifie « Cueille le jour présent et sois la moins confiante possible en l’avenir ». J’interprète comme tout le monde : profite de l’instant ! C’est un conseil à valeur universelle, semble-t-il.
Profite du bonheur du jour qui passe : un rayon de soleil, un sourire, un parfum, un souffle de vent…