Histoires drôles à tendance raciste. Ben oui. Pourquoi pas ? Vous n’êtes pas fatigués du « politiquement correct » et du langage « écrémé », adouci ? Moi j’en ai assez des non-voyants ou mal-voyants, ils sont aveugles ou bigleux, mirauds, myopes comme des taupes… Et les mal-entendants ? Ils sont sourds ! N’ayons pas peur des mots. Comme je l’ai longtemps dit et répété à mes élèves quand j’étais prof « Je ne puis rien nommer, si ce n’est par son nom. J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon. »
Question des élèves : qui était Rollet ? Ce Rollet-là était un procureur véreux. Les mots sont de Nicolas Boileau, Première Satire, 1666.)
Alors je commence, na. Je fais comme je veux. Je suis chez moi, c’est mon blog.
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C’est de l’histoire : Charles Martel a arrêté les Arabes en 732 à Poitiers, ils sont revenus à Roissy en 747 !
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La scène se déroule dans un bar-tabac de la banlieue parisienne où se retrouvent des adeptes de J.M. Le Pen. Les Béret-Baguette sont en train de siroter leur blanc-cass lorsque rentre un Portuguais qui s’approche du comptoir.
– Jé voudraich unch Millionairche ! (Regard énervé des consommateurs qui pensent « foutus étrangers ». Oui, ils n’ont pas encore « intégré » l’Europe.)
Le Portugais gratte son millionnaire : 20 € gagnés. Il s’en va, content.
Le lendemain, la presse commentée par nos amis du bistrot annonce un accident au Portugal ayant fait 20 morts… Echange de regards interrogatifs. 20€, 20 morts ! ? Entre alors un type à fort accent italien qui demande au patron un billet de Millionnaire… L’homme gratte son ticket sous les regards des consommateurs et… 100€ de gagnés ! Le
lendemain la presse annonce un accident à la gare de Rome : 100 morts. La coïncidence devient troublante se disent nos « amis ».
Sur ces entrefaites, un maghrébin entre et demande un billet de Millionnaire. L’ambiance est à son comble…
Il commence à gratter son billet et toute la salle entonne :
» LE MILLION, LE MILLION, LE MILLION… »
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Le Pen a passé une petite annonce pour engager un homme à tout faire.
Un arabe se présente et lui sort tout un baratin : avoir un arabe docile à son service ferait beaucoup pour son image de marque.
Le Pen le regarde de son œil (oui, n’oubliez pas qu’il n’en a qu’un) et lui dit finalement « Pourquoi pas ? ». Il lui fait faire le tour du domaine…
Il l’emmène d’abord à la cuisine, immense. L’Arabe pousse un sifflement admiratif et dit : « Que c’est grand, que c’est beau ! »
Ensuite, c’est le salon, immense avec des meubles de prix. L’Arabe siffle à nouveau, admiratif : « Que c’est grand, que c’est beau ! »
Puis la chambre, avec un lit immense. Toujours le même sifflement et la même remarque : « Que c’est grand, que c’est beau ! »
Puis la terrasse, avec une piscine, immense aussi.
Quelle piscine ! ça donne envie de se baigner !
Le Pen sourit : « Mais va donc te baigner mon garçon, je t’en prie ! »
L’arabe va se changer pendant que Le Pen met un crocodile dans la piscine.
L’arabe revient en slip, voit la piscine et le crocodile dedans.
Sifflement admiratif.
« Dis donc ! Une Lacoste ! »
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C’est Le Pen qui va en Enfer. Au bout de deux mois, Satan est excédé car Le Pen passe son temps à s’engueuler avec les autres « clients » du coin. Il a déjà fondé le Front Infernal et il a commencé un fichier secret des diablotins de fraîche date. De Gaulle et Mitterand (qui sont là… pourquoi ?) ne le supportent pas, et il faut faire de la place.
Satan envoie un e-mail à Dieu :
» Cher collègue, le gars Le Pen n’a rien à faire chez moi. Avec ses états de service en Algérie, il a tué le nombre de Sarrasins requis pour entrer au Paradis. Je sais, c’est plus les croisades mais le règlement c’est le règlement. »
Dieu, trop bon, récupère Le Pen et le confie à Saint Pierre. Celui-ci regarde dans son grand livre pour voir ce que le borgne sait faire.
« Ha ha, j’ai du boulot pour vous. Voyez-vous, le Paradis est encombré d’une foule de gens qui n’ont rien à y faire, qui ont profité du laxisme ambiant. Landru, que voici, a été admis sur intervention de Saint Paul, parce qu’il n’avait tué que des femmes. Saint Just à cause d’une confusion sur son nom… C’est le bordel, je vous donne carte blanche. »
Deux mois plus tard, Dieu sort de son nuage et entend un grand silence. Au détour d’un cumulus, il croise Jeanne d’Arc avec un anneau dans le nez, Saint-Cyr le crâne rasé, et deux archanges dont les ailes tatouées dépassent de leur blouson de cuir.
Inquiet, il regarde à droite et à gauche, et finit par apercevoir, au loin, dans les flammes de l’enfer, Marie, Joseph, David, Moise, ainsi que Saint Pierre, les apôtres et même Jésus, qui lui crie : « Il a viré tous les Juifs ! ».
Dieu se retourne et tombe sur Le Pen qui lui dit « Yahvé, Yahvé, c’est quoi comme nom ? Ça vient d’où ? Ça fait longtemps que vous êtes au Paradis ? »
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Quelle différence y a-t-il entre un Noir et un pneu ? Mettez des chaînes au pneu, il ne chantera pas le blues.
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Tout ça parce que je suis choquée d’entendre parler de croissance nulle ou même négative. Croissance nulle… Stagnation ! Croissance négative : régression, récession ! Les mots font donc si peur. Pourquoi ?
Je termine avec une chanson des Charlots. Les feuilles du dernier tiers sont tombées…
Vous pouvez écouter d’autres « charlotteries » en cliquant LA.
Bon dimanche et à bientôt.
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