Grâce ou au cause de timilo, vous avez droit aujourd’hui à des insectes peu appréciés : les araignées. A la Réunion, on trouve essentiellement : la bibe (grosse araignée noire ou noire et jaune vivant dans les jardins) et la babouc (grosse araignée grise, jaune et noire, de couleur terne, vivant plutôt dans les maisons). Elles sont impressionnantes mais inoffensives. Enfin presque…
Il existe de nombreux blogs et sites qui traitent de ces bestioles.
Par exemple, un superbement intéressant, scientifique ou peu s’en faut : http://christian.guillermet.perso.neuf.fr/arachreunion.html
un autre, plus généraliste qui me sert souvent de source : http://www.mi-aime-a-ou.com
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Il n’y a pas d’araignée dangereuse à La Réunion.
Les bibes, Heteropoda venatoria, vous les rencontrerez le plus souvent dans les hauts de l’île de la Réunion, ce sont de grosses araignées jaune et noir suspendues à de gigantesques toiles, tendues dans les arbustes et les arbres.
Malgré leur air menaçant, elles sont réellement inoffensives. Il en existe deux espèces : la première, Néphila inaurota, a le dessus de l’abdomen jaune soufre et les pattes bicolores
et la seconde, Néphila nigra, a l’abdomen entièrement noir.
Le bibe fait souvent peur aux touristes à cause de sa taille, La nuit, elle part à la recherche des blattes ou cancrelats dont elle se nourrit après les avoir paralysés presque instantanément par sa morsure.
La Néphila est une grande araignée qui peut mesurer jusqu’à 15 centimètres, pattes tendues. Impressionnant, non ?
Heteropoda venatoria, le babouk (babouc ; nom et orthographe non fixée) vit à l’intérieur des bâtiments partout sur l’île, c’est donc l’araignée que l’on rencontre le plus fréquemment. Le babouk fait, lui aussi, peur aux touristes à cause de sa taille, mais les autochtones l’apprécient du fait qu’il élimine les nuisibles. Il chasse activement les cancrelats qui prolifèrent vite.
Le babouk (Heteropoda venatoria), dont la principale occupation est la chasse aux petits insectes, principalement les moustiques, et les cancrelats, a un corps qui mesure de 2,2 à 2,8 cm et avec des pattes étendues de 7 à 12 cm. Les femelles portent leurs œufs dans une poche de soie blanche située sous le ventre, ne pas écraser ces femelles car il y a un risque de diffusion massive de bébés (incubation, un à deux mois ; entre 20 et 250 jeunes sortiront, voire davantage. ; des bébés qui grandissent rapidement sont adultes en trois mois).
Le babouk étant une espèce chasseuse, il ne construit pas de toile.
La dernière espèce très connue est l’araignée gobe-mouche. Pour angoisser les arachnophobes, il en existe d’autres variétés.
Cette petite araignée, Plexippus paykulli, est très commune à La Réunion. Son nom réunionnais vient du fait de sa rapidité à sauter sur une mouche pour la dévorer. Elle ne tisse pas de toile et chasse en sautant sur ces proies, mouches, papillons moustiques, fourmis…
Elle possède deux énormes yeux et trois bandes blanches. La bande centrale blanche traverse la partie antérieure des yeux, de sorte que le visage présente trois bandes blanches sur un fond noir. Les deux autres bandes sont sur l’abdomen.
Très bénéfique pour l’homme dans le contrôle des mouches, des moustiques et autres parasites, elle ne dépasse pas généralement 12 mm de longueur.
Alors, des rencontres qui vous tentent ?
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