Toujours en vacances, je suis. Enfin presque… je reste un minimum active. Des petites histoires aujourd’hui encore avant une véritable reprise de mes activités sur le blog, en fin de semaine. Peut-être les connaissez-vous, ces histoires ?
Des histoires de bienfaits, de ces bienfaits qui donnent envie de dire au bienfaiteur : «Pourquoi ne vous occupez-vous pas de vos affaires ?» Il me faut rappeler aux bienfaiteurs en puissance qu’il est préférable d’oublier le proverbe «un bienfait n’est jamais perdu» au profit de cette phrase de Santiago Ramon Y Cajal (un touche-à-tout espagnol qui a découvert et/ou prouvé l’existence des neurones) : «Il y a trois sortes d’ingrats : ceux qui oublient le bienfait, ceux qui le font payer, et ceux qui s’en vengent.»
Qu’ont fait les bénéficiaires de l’élan de bonté des bienfaiteurs des histoires suivantes ? Se sont-ils tus pour ne pas décourager les bonnes intentions ? Ont-ils pesté puis ri de leur mésaventure ? Ont-ils voulu se venger ?
Un électricien qui travaillait seul était chargé de remplacer les ampoules des lampadaires d’une rue piétonne. Quand il arriva au sommet de son échelle, il sentit un caillou dans sa chaussure. Un peu gêné et surtout contrarié d’avoir à redescendre pour quitter son soulier, il secoua son pied en tentant de déloger l’objet gênant. Un monsieur, qui passait dans la rue à ce moment-là, vit la jambe de l’électricien trembler violemment et pensa que ce dernier était en train de s’électrocuter. N’écoutant que son courage, il retira l’échelle pour sauver le malheureux. Le pauvre électricien se brisa les deux jambes dans la chute.
Des conséquences fâcheuses pour une bonne action.
Dans le même esprit, encore un service inopportun.
Un vendredi soir, un monsieur prend le train pour rentrer chez lui en province. Hélas, l’heure est plus tardive et à quai, c’est le dernier train avant le lendemain. Celui qui est là ne s’arrête pas à la destination qu’il avait prévue. Le monsieur, habitué de la ligne, savait que le train, même s’il ne s’arrêtait pas à la gare, ralentissait fortement en raison d’une courbe violente Il décide de le prendre quand même et de sauter au moment voulu.
Quand le train entre en gare, l’homme ouvre la portière, lance ses bagages sur le quai et descend en continuant à courir à côté du train avant de ralentir pour ne pas tomber.
Il se réjouissait déjà d’avoir réussi quand le wagon suivant passa à côté de lui, un passager ouvrit la portière, le saisit par le bras et le tira à l’intérieur du train en disant : «Vous avez de la chance, mon vieux, vous ne saviez pas que le train ne s’arrêtait à la gare. Heureusement que je vous ai vu courir.»
Le pauvre homme vit ses bagages rester sur le quai de la gare et s’éloigner de lui.
Rendre service ? Oui mais pas trop.
Qu’auriez-vous fait, vous, à ce moment-là ?
Moi, je ne sais pas. Une bordée de jurons, peut-être…
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