Par les temps qui courent pas facile de trouver de bonnes nouvelles mais en cherchant bien et avec l’envie de trouver du bon dans la vie, je peux vous dire que les jours rallongent. Ça se voit déjà bien en foin d’après-midi : il fait noir moins longtemps. Chic !
Si je vous dis : « L’hiver … c’est quand les jours rallongent », le sens commun semble contredit et pourtant, même si cette remarque suscite étonnement et perplexité, elle n’en est pas moins vraie :. c’est au début de l’hiver que les jours commencent à se rallonger et a contrario au début de l’été, le 21 juin, le jour le plus long de l’année 2020, qu’ils commenceront à raccourcir.
Aujourd’hui, on ne célèbre plus le solstice d’hiver, l’introduction de Noël le 25 décembre par le christianisme a contribué à la disparition de certains rites païens qui avaient traditionnellement lieu ce même mois, dont la fête de Yule, qui marquait chez les peuples germaniques le solstice d’hiver et l’arrivée de cette saison des neiges. Les personnes qui célèbrent encore de nos jours la fête de Yule allument des bougies, font des feux, fabriquent des couronnes et s’offrent des cadeaux, le plus souvent faits main. Nous y reviendrons sans doute bientôt.
Il faut se souvenir par ailleurs que les chrétiens se sont inspirés d’une fête païenne romaine pour choisir la date de Noël comme date de la Nativité : le « Natalis dies » (jour de la naissance) désignait en Occident le moment à partir duquel les jours se rallongent à nouveau et correspondait aux Saturnales, célébrations en l’honneur du dieu romain Saturne, deu des semailles et de la fertilité.
Dans la Rome Antique, les festivités s’étalent sur sept jours : du 17 au 24 décembre. Le règne de Saturne aurait été un âge d’or, ses paisibles sujets étant gouvernés avec douceur et équité et les Saturnales contribuaient à célébrer la mémoire de cet âge heureux de l’exercice du pouvoir.
Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et la logique des choses étaient inversés de façon parodique et provisoire : les barrières sociales disparaissaient, les esclaves jouissaient d’une apparente et provisoire liberté, ils avaient le droit de parler et d’agir sans contrainte, libres de critiquer les défauts de leur maître, de jouer contre eux, de se faire servir par eux. Les tribunaux et les écoles étaient en vacances, les exécutions interdites, le travail cessait.
Les choses ont bien changé. Le travail cesse mais tout le monde (ou presque) se tait laissant la parole toujours aux mêmes : les puissants, menteurs, voleurs.
Pensez aux vœux de notre président, aux discours de Trump ou à la conférence de Carlos Ghosn, pauvre homme qui réussit à s’échapper du Japon au Liban, alors que vous, honnêtes citoyens français, vous avez du mal à rejoindre Paris quand vous habitez Toulouse, Montauban ou Carcassonne sans train, sans bus et même quelquefois sans essence.
On n’arrête pas le progrès. Qui donc disait cela ?
Je crois qu’il faudrait réapprendre à vivre, revoir nos valeurs, retrouver, remettre du sens… Changer. Commencer par réfléchir et agir rapidement pour le bien de tous. Il faut cesser d’écouter et de croire toutes les « salades » qu’on nous raconte, cesser de CONsommer tout et n’importe quoi..
.
Laisser un commentaire