Macaron

Les macarons sont de petits gâteaux vraiment capricieux, la recette en elle-même n’est pas difficile et les macarons, même ratés quand la forme n’est pas parfaite (coques granuleuses, fissures, défaut de collerette…) sont souvent délicieux. De macaron à Macron il n’y a qu’une lettre de différence.

Si j’apprécie les premiers, pour le second, j’ai un peu de mal à digérer ce qui se passe depuis qu’il est à la tête de notre pays.

Sa vie privée ne me regarde pas et ça me contrarie que l’on en parle tant. Les temps ont bien changé depuis Tante Yvonne (Madame De Gaulle) et même Anne-Aymone qui semblait discrète et timide mais la démagogie de son discours de campagne qui m’avait bien contrariée est suivie de décisions incompréhensibles. Suppression de l’ISF, de la taxe d’habitation mais pas pour tous et pas pour tout de suite, augmentation des taxes sur la classe moyenne, gestion anarchique de la retraite : report de l’âge de départ pour certains, maintien des avantages surannés pour d’autres, salaires indécents des patrons et salaires indigents des travailleurs, des personnels soignants, des enseignants à qui l’on confie sa vie et ses enfants, pénurie dans les soins et les médicaments, dépenses somptuaires des députés, sénateurs et surtout ministres, aucune réduction des dépenses de fonctionnement d l’Élysée et du gouvernement, au contraire. Quant à la gestion de la crise des Gilets Jaunes, je préfère ne pas trop m’étendre sur ce sujet mais les violences policières sont honteuses surtout quand elles sont camouflées, le dédain et le mépris affiché par certains ministres, préfet de police est inadmissible mais ils prennent modèle sur Monsieur Macron. Un petit prétentieux, ni plus ni moins, imbu de lui-même, enfant gâté et qui, comme son prédécesseur François Hollande, joue au culbuto, se balance à droite, à gauche, en avant ou en arrière… ne sait plus trop où il va ni comment il pourrait avancer.

Culbuto…

Outre ce joujou rigolo, Macron me fait irrésistiblement penser aux macarons : une pâte tendre molle à l’intérieur sous une croûte dure à l’extérieur. Ils ne sont quelquefois  que pour « faire joli » car certains beaux macarons ne sont pas bons : rassis, trop secs et même chez La Durée on peut avoir des déceptions, je vous l’assure.

Si les premiers macarons datent du Moyen-Âge, c’est au début des années 2000 qu’apparaissent les macarons parisiens dont le cœur a un autre parfum que la coque comme citron vert-basilic, café-spéculoos, poire-orange, orange-chocolat, etc. Il en existe même désormais des salés (au foie gras par exemple et je n’ai pas aimé du tout). Changer ce n’est pas toujours réussi et soigner l’aspect extérieur, l’emballage ne rend jamais un produit meilleur. C’est juste de la poudre aux yeux.

La modernisation de la France promise, en l’air, par la République en Marche n’a été ni bien pensée, ni entreprise correctement. La séduction ne suffit pas et les apparences ne trompent pas éternellement.

«En même temps» comme dirait qui vous savez, c’était prévisible.

Commentaires

4 réponses à “Macaron”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *