Les serpents marins sont longtemps restés méconnus. Ce n’est que depuis les trente dernières années, avec le développement des techniques de plongée, que les zoologistes ont commencé à recueillir des informations détaillées sur ces reptiles, notamment sur leur répartition géographique, leur origine, leur adaptation au milieu marin, leur reproduction et leur régime alimentaire. Ces serpents-là sont donc bien différents des serpents de mer qui eux, sont des monstres aquatiques mythiques proches des dragons européens.
Les serpents de mer possèdent, dans les mythes et légendes, des dimensions gigantesques. Leurs descriptions proviennent des témoignages d’équipages de marins à plusieurs époques mais tous décrivent des animaux marins inconnus, de grande taille, vivant plutôt dans les eaux glacées du nord. Réalité ? Visions d’effroi liées à l’abus d’alcool ? Allez savoir.
Les légendes vikings parlent du Kraken, celui que l’on retrouve dans le film Pirates des Caraïbes, le calamar géant du roman de Jules Verne 20 000 lieues sous les mers. Dans tous les cas c’est un monstre terrifiant. En 1555, le naturaliste Olaüs Magnus décrit, en mer de Norvège, une bête horrible de sept mètres dont la tête est entourée de grandes cornes ressemblant à des racines d’arbre. Des tentacules ? Les céphalopodes géants existent bel et bien ; depuis le XIXe siècle, 684 spécimens auraient été retrouvés, les plus grands atteindraient les vingt mètres.
Le terme de serpent de mer peut toutefois désigner des créatures assez différentes les unes des autres : des poissons, des pieuvres, des poissons.
En outre, on qualifie de « serpent de mer » un projet ou un sujet qui revient fréquemment alors que sa mise en application, son développement ou son aboutissement ne semble pas arriver ou bien être repoussés continuellement. Ainsi rendre la syndicalisation obligatoire n’est pas une idée nouvelle: il s’agit d’un vieux serpent de mer faisant surface de temps en temps,
Méfions-nous quand même des projets LREM. Aurélien Taché, député LREM, a estimé jeudi dernier (28 février 2019) que le syndicalisme obligatoire pourrait être une « piste » pour répondre au mouvement des « gilets jaunes » car sinon « les gens ne rentreront pas chez eux ».
Les gens ? N’est-ce pas un peu méprisant ? Des gens ? Qui ? Des Français en colère.
« Le principe de liberté syndicale est une norme fondamentale, et dès qu’on rend cela obligatoire, il existe un danger démocratique », estime de son côté Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO).
Je suis mal à l’aise en ce moment ; j’ai ce sentiment permanent de perdre petit-à-petit ma liberté, notre liberté. Pas vous ?
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