En 2010, Bernard Thibault, le leader de la CGT, déclarait «La présence de policiers en exercice camouflés … à Lyon, à Paris, ne fait aucun doute» , il accusait le pouvoir de l’époque (Sarkozy) de manipuler les informations ; des policiers «cherchaient la bagarre pour décrédibiliser une manifestation». Bien sûr, la préfecture de police de Paris a démenti toute implication de forces de l’ordre dans de telles violences. Aujourd’hui, Macron est au pouvoir, c’est la même chose MAIS en PIRE !
« Manu et ses sbires remontent dans l’opinion ». Comment est-ce possible ? Les Français sont-ils tous devenus idiots ? Comment ne pas voir ce qui se passe réellement ? Nous sommes manipulés.
Depuis plus de cent (100) jours, certains de nos concitoyens prennent des risques pour se faire entendre, pour que les « gouvernants » ‘(élus ou non) prennent en considération les revendications des plus mal lotis et le mal-être d’un grand nombre de Français.
Certes il y a des dégâts mais la faute à qui ? Aux Gilets Jaunes ? Que nenni ! À des casseurs qui profitent de l’occasion pour semer la pagaille, décrédibiliser un mouvement. Qui sont les casseurs ? Des voyous ? Des anarchistes? Des flics ? Un peu de chaque ? Par contre, les médias et les dirigeants s’acharnent à dire que ce sont les Gilets Jaunes qui sont la cause de tous les mots. On laisse dire n’importe quoi.
Le mouvement des Gilets Jaunes parait être, pour Roselyne Febvre journaliste à FR24 « une écurie de branquignols, qui aime la violence »
Je vous rappelle que :
- branquignol est un mot populaire pour dire : imbécile, idiot, fou, niais, sot (jugement de valeur sur une troupe certes disparate mais pas composée de crétins comme Roselyne Febvre le dit)
- jadis, un idéal d’objectivité encadrait la profession de journaliste, aujourd’hui elle est largement mise en doute ;
- la mission première d’un journaliste est de donner des informations justes, réelles et vérifiables aux populations, pas de faire part de ses sentiments ou de « réciter » ce qu’on lui ordonne.
Qui est la pire des branquignols, là ?
Après la diffusion de l’émission, Roselyne Febvre a été la cible d’injures sur les réseaux sociaux et d’appels menaçants au standard de la chaîne. France 24 a appelé les forces de l’ordre qui ont pris au sérieux les menaces et ont alors envoyé « dix cars de CRS » pour assurer la protection de la journaliste. Selon cette dernière, aucun Gilet jaune n’a été vu aux alentours de la rédaction.
Comment gaspiller les deniers publics pour rien !
Et les femmes-lambda assassinées par leur conjoint, pourquoi ne les protège-t-on pas ?
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