Pourquoi les films pour adultes sont qualifiés de films « X » ?
Parce qu’il en était ainsi aux Etats-Unis et que cette dénomination a été importée en France. (La France se pique d’antiaméricanisme et ne cesse de singer les États-Unis souvent dans ce qu’ils ont de pire. Je n’ai rien contre les « Américains » qui sont plutôt des gens sympas quand on discute avec eux.)
Dans les années soixante, aux Etats-Unis, la Motion Picture Association of America (MPAA), une association défendant les intérêts des grands studios de cinéma hollywoodiens, a décidé de classer les films à l’aide de lettres : G pour « General », M pour « Mature », R pour « Restricted » (réservé à un public restreint, en français) et X pour les films pornographiques. Ils étaient désignés ainsi par la lettre « X » même si cette dernière ne faisait référence à aucun terme en particulier mais selon toute vraisemblance, le X aurait été choisi car la croix représentait l’interdiction, le non.
Aux USA, certains producteurs de films pornographiques indiquaient « XX » ou un « XXX » pour informer que leur film avait un contenu sexuel bien plus choquant que le stade à partir duquel le film est interdit aux moins de 18 ans. En 1990, la MPAA renonce à utiliser cette appellation et la remplace par la mention « NC-17 » (interdit aux enfants de 17 ans ou moins), la mention la plus restrictive de leur nouvelle classification.
En droit français, X désigne le classement attribué aux films interdits aux moins de dix-huit ans en France et considérés comme pornographiques ou mettant en scène des violences ou encore des actes portant atteinte à la dignité humaine. Ce classement est différent de la simple interdiction aux moins de 18 ans qui n’est pas assortie des mêmes contraintes légales
Le saviez-vous ? En France, la loi de finances de 1975 a autorisé les films pornographiques ou violents et prévoyait que « l’inscription en catégorie X serait prononcée par le ministre en charge du cinéma », le ministre de la Culture; Question : Est-il obligé de tous les regarder ?
Lors des débats à l’Assemblée nationale en 1975, le député UDR du Val-de-Marne Robert-André Vivien fait à cette occasion un lapsus : « M. le ministre, durcissez votre sexe ! Euh pardon, votre texte ! ».
Pour en revenir aux trucs amerloques importés et pas vraiment réjouissants, on peut citer :
- la multiplication exponentielle des prénoms : Kevin, Kylian, Jayden, Joshua, Teddy, Tom ou Samantha, Jenifer, Mila, Ashley (à La Réunion, à la grande époque de Dallas et de Sue Ellen, j’ai vu un bébé appelé Sue-Gaëlle),
- l’utilisation de mots tells que fast-foods, gay prides, sitcoms, talk-shows, speed-dating, du crack, du rap,
- les sectes (plus ou moins prédatrices)
- les théories du complot,
- le goût des armes et des bagarres,.
Pourvu qu’on élise pas un Trump la prochaine fois !
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