11 septembre

J’avais écrit un court billet le 11 septembre 2014 sur cette date. Je n’en ai pas parlé à d’autres reprises car d’autres s’en chargeaient mais cette année, dix-sept ans plus tard, « ça me chiffonne » comme disait ma grand-mère  quand une affaire la préoccupait, la tracassait, voire même la contrariait. Moi de temps en temps (une fois par an au moins) cette date me préoccupe. Le 11 septembre qui s’écrit  9.11 pour un anglo-saxon n’est pas innocent.

911 c’est le numéro d’appel d’urgence nord-américain, aux U.S.A., depuis 1968. Nous avons l’équivalent maintenant avec le 112.

Attaquer le 11 septembre c’était mettre en alerte générale absolue tous les services d’urgence. Comment faire face à l’inimaginable ? Qui a eu cette idée folle ? Des théories diverses ont circulé. Quelle est la vraie ? Connaitra-t-on un jour la vérité ? J’ai un doute. Ce sera comme l’affaire Kennedy. Certains y ont trouvé leur intérêt. Qui ?

Les attentats de Madrid ont eu lieu 911 jours après les attentats du 11 septembre 2001.Oui 911 jours séparent le 11 septembre 2001 du 11 mars 2004. Il y a de quoi s’interroger. Qui a ordonné et qui a commis ces massacres ?

Aujourd’hui 11 septembre 2018, je pense à la journée qui s’est déroulée dix-sept ans plus tôt, je me souviens bien exactement d’où j’étais (au Mans), de ce que je faisais (je déballais les affaires de la fille dans son appartement d’étudiante) et je n’ai pas oublié ces images de tour en flammes, des nuages de fumée qui s’échappaient… Un film-catastrophe à la télé. Un film d’horreur de réalité télévisée.

Les journalistes ont eu de quoi se mettre sous la dent pendant des jours, c’est à qui offrirait aux yeux du public l’image la plus noire, la plus saignante, la plus choquante, la plus hideuse, celle qui ferait presque oublier la petite Kim brûlée au napalm pendant la guerre du Vietnam. En 2001, nous avons eu des visions de l’enfer, sans flamme mais poussiéreuses. Une sorte de nuage volcanique. Un peu comme un nouveau Pompéi. La série Walking Dead avant l’heure.

Cette photo c’était sans doute après l’effondrement des tours. Une chose est sûre, ce fut l’horreur à laquelle nous étions tous confrontés. Ça aurait pu être notre fils, la fille de nos amis… nous.

Plus que les flammes et la poussière, encore plus que l’arrivée de l’avion dans la deuxième tour, en direct, l’image que je retiens est celle de l’homme qui tombe.

Il a sauté ; il a choisi sa mort.

Plus rapide ? Peut-être pas.

Il a choisi de sauter plutôt que d’être asphyxié, brûlé, que sais-je ? Je n’aurais pas aimé être à sa place. Qui était-il ? On ne le sait toujours pas.

Commentaires

4 réponses à “11 septembre”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *