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Souvent femme varie, Bien fol est qui s’y fie.
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« Hommage » rendu au sexe faible par François Ier, le Roi-Chevalier, un monarque réputé pour avoir eu une vie amoureuse débridée.
Dépité après le changement d’humeur de l’une de ses nombreuses conquêtes, aurait-il gravé ou fait graver ces mots sur la fenêtre de sa chambre au château de Chambord ? Je n’ai pas de réponse, je n’y étais pas mais la première mention de cette inscription est faite par Pierre de Bourdeille, dit Brantôme (qui vécut entre 1537 ou 1540 et 1614), dans le fameux Recueil des dames, composé un demi-siècle après la mort de François Ier mais édité seulement en 1665. L’écrivain rapporte qu’un vieux concierge lui aurait montré cette phrase écrite par le souverain.
Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie. Ces mots n’engagent que leur auteur. Il ne faudrait pas faire confiance aux femmes car elles changent souvent d’avis. C’est une opinion personnelle, royale certes mais humaine d’abord, un avis exprimé sous le coup de la colère ou de la jalousie, allez savoir ! Les femmes ne sont pas des girouettes, j’en connais même qui sont de fieffées entêtées, de véritables têtes de mule, ce n’est pas mieux que d’être une girouette.
Je persiste à dire qu’on peut se fier aux femmes autant qu’aux hommes, il y a des lâches, des fidèles, des qualités et des défauts, les mêmes, dans les deux sexes. Dans le quatrième opus de la saga de George Miller « Mad Max : Fury Road », le cinéaste dresse le portrait d’une femme bien déterminée : Furiosa, jouée par Charlize Theron, les cheveux courts, un bras en moins, elle vole même la vedette à Mad Max, Max le dingue. Conductrice émérite d’un énorme poids lourd à la « cargaison » précieuse, elle accomplit sa mission de guerrière, tout en restant réfléchie. Quand il ne reste que trois cartouches au fusil longue portée, Mad Max, après avoir gâché deux des trois munitions, tend l’arme à Furiosa, meilleure tireuse, Il fait confiance à une femme.
J’en reviens à ces mots pour le moins désobligeants, mots qui ne datent pas d’hier, pour finir avec cet autre poncif : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
En effet, il ne faut jamais rester sur une position et, lorsqu’on vous énonce le contraire de ce que vous pensez, il faut être capable de revoir ses idées, de discuter ; rien n’est tout blanc ou tout noir, il existe de multiples nuances de gris ; les choses évoluent, rien n’est définitivement figé alors…
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