Lessives

Dans la pub OMO, hyper classique des années1970 et 80 que je vous montrais LÀ,(Clic) c’était toujours une femme dévouée qui se collait à la lessive, vous avez peut-être même reconnu dans ce « spot » publicitaire le mari de la dame qui fait des nœuds à ses torchons sales, c’est Michel Fortin, celui de « La famille Bargeot ». Ça ne vous rappelle rien ? 

Les publicités des « lessiviers » étaient désespérément barbantes. Les cibles ayant été lassées par toutes ces réclames nunuches, sexistes, OMO a réagi audacieusement avec le fameux  Omo Micro, « maousse coustaud, touti rikiki, etc ».

170 millions de francs ont été investis sur trois ans, ils ont permis à la marque de bondir en notoriété, de moderniser son image grâce à l’invention d’un nouveau langage et ainsi d’augmenter les ventes de 25% et voir progresser de manière significative sa part de marché.

Oui, il fallait oser franchir le pas du décalage qu’apporte le recours aux singes et à un langage étonnant parce que compréhensible bien qu’inconnu. L’humour et l’intelligence sont les symboles de la relation plus « adulte » que la marque a voulu créer avec les consommateurs, essentiellement les ménagères mais quel accueil allait être réservé à cette publicité « choquante » ?

Cette pub était-elle moins misogyne ? Non pas vraiment, c’était toujours la femelle, ici la guenon qui travaillait, le mâle regardait, un peu dépassé, parce qu’il ne sait rien faire dans le domaine de la lessive, domaine exclusivement féminin. Voilà donc quelques films innovants :

En 1992 :

J’étais prof et j’ai enseigné en BTS « Publicité » alors j’en ai mangé de la réclame.

En 1996 :

En 1999 :

Langue inconnue de tous et pourtant comprise par tout le monde. Belle invention ! Simple à imiter, reprise et améliorée à chacun sa sauce, pour échanger avec  les copains dans la cour d’école, les collègues au bureau ou… dans la salle des profs.

Avant les singes, on avait vu une sorte de publicité comparative :

  • « notre nouvelle lessive lave encore mieux qu’avant »
  • « notre lessive lave mieux que la lessive d’à côté »,

On a pu voir en 1986 :

À une épque (années 1970 ?), ARIEL proposait d’échanger un bidon d’Ariel contre deux d’une autre marque et les acheteuses refusaient tant elles étaient contentes d’Ariel. Et pourtant le prix était largement supérieur.

Et si on changeait enfin, avec un retour aux économies et au bio, tout simplement en fabriquant soi-même sa propre lessive, les recettes ne manquent pas sur internet, en voilà une :

Sur internet, vous en trouverez tout plein à condition d’avoir internet, l’électricité, un ordinateur… J’ai récupéré internet mais en faisant un gros changement. Je vous raconterai.

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