Pourquoi ? En voilà une question ! Pourquoi sert à interroger sur la cause ou sur la finalité d’une action ou d’un fait. Warum en allemand. Ça ne vous rappelle rien ? Moi, oui, ça :
Comment une chanson allemande a-t-elle pu avoir tant de succès car cette langue n’est ni tendre ni caressante. Rien ne vaut le français ou l’espagnol et l’italien pour le romantisme.
La question finale de la chanson « Warum » semble être une question existentielle que tout le monde s’est posée un jour ou l’autre :
Doch, ich bin einsam, bin immer einsam
Mais, je suis seul, toujours seul
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?
Une réflexion d’un genre bien différent peut vous satisfaire : « Souffrir de la solitude est mauvais signe ; je n’ai jamais souffert que de la multitude. » Friedrich Nietzsche
Me voilà partie loin du « pourquoi » de départ. Pourquoi, c’est une question récurrente chez les petits enfants de trois-quatre ans et ça fatigue les parents. Non ? Vous souvenez-vous des incessants : Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi la lune brille ? Pourquoi la mer monte et descend ? Dis maman, pourquoi mon frère a un zizi et pas moi ? Pourquoi elle te donne de l’argent la banque ? Pourquoi il faut mettre de l’essence dans la voiture ?
Mais le terme pourquoi n’est pas toujours une question, un adverbe, il peut être considéré comme un mot, un substantif masculin invariable : « Panturle est à la réflexion. C’est un jour clair. On voit bien les choses. Ça arrive net et propre devant les yeux et l’on voit bien les pourquoi et les comment ». (Jean Giono, Regain,1930).
Il peut être quelquefois suivi d’un complément : Le pourquoi (de) : le motif, la raison (de). L’esprit saisit le pourquoi des choses, l’explication de leur manière d’être …
Mais au fait pourquoi ce besoin aujourd’hui de parler du pourquoi ?
Je n’ai plus quatre ans (et je connais certaines réponses) et pourtant les pourquoi continuent à tourner dans ma tête.
Pourquoi ?
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