C’est dimanche (160)

Juste après le Premier Mai « fête du Travail » des histoires de boulot. Voilà un thème vaste et l’on peut rire des deux côtés : des patrons, des employés, et même des fonctionnaires. Bonne lecture, j’espère vous faire sourire un peu.

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Deux chefs d’entreprise discutent :

– « Comment fais-tu pour que tes employés arrivent toujours à l’heure le matin ? »

– « C’est très simple : j’ai trente employés et seulement vingt places de parking… »

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Dans une entreprise, un homme est convoqué par son chef :

– « C’est la quatrième fois cette semaine que vous arrivez en retard. Non ? Que dois-je en déduire ? »

– « Ben, qu’on est jeudi ? »

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A un recrutement pour un poste, se présentent successivement un mathématicien, un physicien, et un comptable.

Le premier, le mathématicien, entre dans le bureau du recruteur, et se voit poser la question :

– « Combien font un plus un ? »

Le mathématicien répond :

– « Deux exactement ! Pile. »

– « Merci, on vous rappellera. »

Le deuxième, le physicien, entre dans le bureau du recruteur, et se voit poser la question :

– « Combien font un plus un ?

Le physicien réfléchit, puis dit :

– « Deux, avec une marge de plus ou moins 2%, en conditions normale de températures et de pression… »

– « Merci, on vous rappellera. »

Le troisième, le comptable, entre dans le bureau du recruteur et entend la question :

– « Combien font un plus un ? »

Le comptable regarde le recruteur d’un air un peu surpris, ferme les volets et les rideaux, va à la porte, écoute à la porte, l’ouvre d’un grand coup rapide pour voir si personne n’écoute derrière, la referme, et va dire à l’oreille du recruteur :

– « Vous voulez que ça fasse combien ? »

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Une femme vient d’être embauchée dans un cabinet d’avocat et lors de son premier jour de service, un des collaborateurs du cabinet frappe à la porte. Pour l’impressionner elle saisit son téléphone et lui demande d’attendre un instant. Elle reste ainsi une demie heure faisant semblant d’être en communication:

Après avoir raccroché, elle se tourne vers le nouveau venu et lui dit

– « Et bien jeune homme que puis-je faire pour vous ? »

– « Je viens vous installer votre ligne téléphonique. »

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La suivante c’était avant du temps des PTT, d’EDF…

Monsieur Petit-Travail-Tranquille (ou Monsieur PTT) et Madame Reste-Assise-T’es-Payée, (Madame RATP) ont un fils, comment s’appelle-t-il ?

EDF, Enfant-De-Fainéants.

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Dans une gare SNCF complètement déserte, un homme se présente au guichet pour acheter son billet de train. Le guichetier, sans même lever le nez, lui dit:

– « Pas d’énervement ! Chacun son tour ! »

Le voyageur étonné regarde autour de lui. Personne ! Il renouvelle sa demande et c’est la même réponse aimable de l’employé. Alors, énervé, le client se penche et lui fiche une claque. Le préposé se lève en hurlant :

– « Mais quel est l’abruti qui vient de me gifler ?

Le voyageur répond très calmement :

– « Avec cette cohue, allez savoir ! »

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Après les changements de programmes successifs, nous pouvons constater et  nous plaindre de la baisse des niveaux d’instruction. Qui sait encore écrire et compter correctement ? Quant à la culture générale, c’est à pleurer. J’ai évoqué la candidate d’une télé-réalité et  l’existence de deux lunes mais il y a pire, on s’en rend compte chaque jour. Je vous propose une histoire ancienne, au commencement de la fin…

 Un inspecteur d’académie se rend dans une classe. Il interroge un élève au hasard :

– « Pouvez-vous me dire qui a cassé le vase de Soissons ? »

L’élève pâlit, hésite, puis bredouille en un sanglot :

– « C’est pas moi. »

– « Comment ? Vous ne savez pas qui ? »

– « Monsieur, puisqu’il vous dit que ce n’est pas lui… », Intervient le professeur

– « Comment ? Comment ? Vous aussi, vous ne savez pas qui ? »

– « Ma foi non ! »

L’inspecteur fait alors un rapport au directeur de l’établissement.

– « Voyez l’état de l’enseignement, les élèves et les enseignants ne savent pas qui a cassé le vase de Soissons ! »

Le directeur, ennuyé, se demande

– » Mais qui donc a cassé ce vase ? »

Il adresse une requête au recteur d’académie.

Ce dernier, recevant la requête, l’examine entre deux dossiers urgents et s’exclame

-« Mais quelle histoire pour un vase ! Qu’on le remplace ! »

*****

Tout ça me rappelle Tristan Bernard :

« Trop de repos n’a jamais fait mourir personne. »

« Le travail d’équipe est essentiel. En cas d’erreur, ça permet d’accuser quelqu’un d’autre. »

(Ça, c’est très tendance mais il n’y a pas de quoi être fier)

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