Trique ou tiquer

Vendredi 13, j’ai rédigé un article sur la trique et aujourd’hui, je veux le terminer en citant quelques expressions liées à ce mot.

À coups de trique correspond à l’adverbe violemment.

À la trique signifie à la dure, de façon violente et autoritaire. C’est l’équivalent de la locution « à la schlague ». 

Faire marcher quelqu’un à la trique. Mener quelqu’un à la trique. (Mener, faire marcher le monde à la trique/à coups de trique), c’est soumettre à une autorité brutale.

Frapper avec une trique, donner des coups de trique c’est donner une correction.

Être sec comme un coup de trique. Être maigre, sec comme une trique ou sec comme un coup de trique, c’est être excessivement maigre. Synonyme d’être maigre comme un clou. Elle peut, au figuré, signifier aussi être insensible, sans cœur, indifférent.

Avoir la trique, c’est en argot  un phénomène biologique : bander, avoir une érection.

Oh je suis gênée de raconter de pareilles choses mais c’est la vie. Non ?

Avez-vous repéré un anagramme de trique ?

Tiquer. Tiquer : marquer par un jeu de physionomie le mécontentement, le dépit, l’étonnement ; exemple : « le prix l’a fait tiquer ». Ben ça m’arrive souvent de tiquer devant un prix. Pas vous ? La baguette à 1 euro, c’est tout de même 6,56 francs. Et je ne parle pas du paquet de cigarettes à 7,80 euros soit 51,60 francs…

Bonne journée quand même.

Commentaires

2 réponses à “Trique ou tiquer”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *