Moi, je (1)

Paroles en l’air, promesses non tenues, j’en ai fait plusieurs articles dont un en juin 2012, juste après l’élection présidentielle, billet qui ne comportait aucune critique du nouveau président à qui je laissais sa chance. Je me faisais juste des remarques sur la valeur de la parole donnée et je revenais sur les expressions contenant le mot parole, en exprimant cependant un espoir :

« Tous les requins, voleurs, magouilleurs, arnaqueurs, menteurs, imposteurs, bluffeurs, escrocs, filous finiront bien par «payer».« 

Aujourd’hui je reviens sur les promesses de « Moi, je », le président normal. Normal comment. Selon la norme de François Mitterrand, SuperMenteur en chef. Je vous renvoie aux Super Héros, LÀ.

Savez-vous que Normal Premier était surnommé le Boulanger” rue de Solférino ?  François Hollande, même s’il aime les viennoiseries en bonne compagnie, a surtout une immense capacité à  rouler les gens dans la farine.

A t-il fait sienne la devise de son maître : “Un homme prestigieux a le droit de mentir, il n’a pas le droit d’être vaincu.” Homme prestigieux ? Ah… Quel prestige ? Celui de l’emploi de chef d’État parce que le bonhomme : petit, gros, mal sapé. Pff ! Nous passons pour des charlots avec un président qui se présente devant le couple Obama avec un pantalon sans ourlet, la cravate de travers (comme toujours), la veste boutonnée avec un seul bouton. Total look plouc ! Ce n’est pas un homme prestigieux par contre il ment ; son quinquennat a débuté sous le règne de la duperie. Ira-t-il jusqu’au bout de son mandat ?

Souvenez-vous de ce discours : Premier « Moi, je ».

« Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée » OR Le Canard enchaîné  a révélé  que :

le 12 septembre 2012, François Hollande serait intervenu personnellement dans la nomination à la tête du Parti Socialiste, dHarlem Désir, oubliant sa promesse de ne pas agir en « chef de la majorité »,

– le mercredi 24 avril 2013 que François Hollande a reçu le vendredi 19 avril 2013 quelques parlementaires socialistes à l’Elysée et que cette rencontre serait appelée à devenir un rendez-vous hebdomadaire.

le 22 juillet 2013, François Hollande a décidé de recevoir une nouvelle fois des parlementaires à l’Elysée, mais pas n’importe lesquels. Il a organisé un dîner avec les chefs de partis de sa majorité afin de resserrer les rangs. Entouré du socialiste Harlem Désir, de l’écologiste Pascal Durand, du radical de gauche Jean-Michel Baylet, du chevénementiste Jean-Luc Laurent et de Robert Hue (Mouvement unitaire progressiste), le Président s’est donc positionné malgré sa promesse initiale en chef de parti.

Les paroles s’envolent… La mémoire reste. Enfin, j’espère que les Français se souviendront.

Voilà le deuxième, « Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier Ministre de collaborateur. »

Vous avez compris avec le titre « Moi, je » (1) qu’il y aura un « Moi, je » (2).

 

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7 réponses à “Moi, je (1)”

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