C’est dimanche (101)

Cent-unième dimanche et des histoires un peu longues pour changer. Le thème… Euh, aucun. Juste des histoires plus longues que la norme du dimanche, ici. J’espère quand même vous faire sourire.

*****

Le petit Thomas, d’un air très sérieux, demande à sa maîtresse s’il peut lui parler après le cours. Elle accepte.
– «Alors, que veux-tu me dire, Thomas ?»
– «Je pense être trop intelligent pour rester dans cette classe, je m’ennuie, je n’en peux plus. Je voudrais aller directement au lycée.»
La maîtresse reconnait que cet enfant est plutôt précoce, elle fait part de la demande de Thomas au directeur de l’école qui accepte de rencontrer le jeune garçon et de lui faire passer des tests pour enclencher la procédure de «sautage de classe»
Le directeur pose quelques questions :
– «Voyons voir Thomas, 3 fois 4 ?»
– «Douze !»
– «Et 6 fois 6 ?»
– «Trente six, Monsieur le Directeur.»
– «Capitale du Japon ?»
– «Tokyo.»
Le test continue pendant une demi-heure, Thomas ne fait aucune erreur. A la fin de ce test, le directeur est satisfait mais l’institutrice (euh, pardon, le «professeur des écoles») demande si elle peut à son tour lui poser quelques questions.
– «Bon Thomas ! La vache, elle en a 4 et moi j’en ai 2, qu’est-ce que c’est ?»
– «Les jambes, Madame.»
– «Correct.. Qu’est-ce qu’on trouve dans tes pantalons et pas dans les miens ?»
Le Directeur s’étonne de la question…
– «Des poches, Madame.»
– «Bien, Thomas. Qu’est-ce que les hommes et les femmes ont en plein milieu et qui est en double ?»
Le directeur se prépare à intervenir lorsque Thomas répond.
– «Les deux « M », Madame.»
– «Où est-ce que les femmes ont les poils les plus frisés ?»
– «En Afrique Madame», répond le gamin sans hésiter.
– «Qu’est-ce qui est mou mais qui, aux mains d’une femme, devient dur ?»
Le Directeur ouvre grands les yeux mais Thomas répond  :
– «Le vernis à ongles, Madame.»
– «Qu’est-ce que les hommes et nous les femmes, nous avons au milieu des jambes ?»
– «Les genoux !»
– «Bien. Et qu’est-ce qu’une femme mariée a de plus large qu’une femme célibataire ?»
Le Directeur n’en croit pas ses oreilles.
– «Le lit, Madame.»
– «Quelle est la partie de mon corps qui est souvent la plus humide ?»
«Votre langue, Madame.»
– «Quel mot commençant par la lettre « c » désigne quelque chose qui peut être humide ou sec et que les hommes aiment regarder ?»
– «Le ciel ! Affirme Thomas.»
Le Directeur soufflant, transpirant comme un sauvage, décide d’arrêter le test et s’exclame  :
– «Ce n’est pas au lycée qu’il faut l’envoyer mais directement à l’université ! Même moi, je l’aurais complètement raté ce test…»

*****

À la porte du Ciel, un type furieux se présente devant St Pierre.
– «Mais bon sang, qu’est-ce que je fais là !», hurle-t-il. «Regardez-moi, j’ai 35 ans, je suis en pleine forme, je ne bois pas, je ne fume pas, hier soir je me couche bien sagement dans mon lit et voilà que je me retrouve au ciel ! C’est certainement une erreur.»
– «Eh bien ! Cela n’est jamais arrivé, mais enfin je vais vérifier», répond St Pierre, un peu troublé.
– «Comment vous appelez-vous ?»
– «Dugommeau. Norbert Dugommeau.»
– «Oui, oui… Et quel est votre métier ?»
– «Garagiste.»
– «Oui… Ah, voilà, j’ai votre fiche. Dugommeau Norbert, garagiste…Eh bien, monsieur Dugommeau, vous êtes mort de vieillesse, c’est tout.»
– «De vieillesse ? Mais enfin ce n’est pas possible, je n’ai que 35 ans. ???»
– «Ah moi je ne sais pas, monsieur Dugommeau. On a fait le compte de toutes les heures de main d’œuvre que vous avez facturées, et ça donne 123 ans.»
*****

Courrier (ce qui est de plus en plus rare. Combien de ruptures par texto ?)

Ma chère épouse,
Juste quelques mots pour te dire que je te quitte pour toujours. J’ai été un homme aimable et bon pour toi pendant sept ans . Ces deux dernières semaines ont été l’enfer. Ton patron a appelé pour me dire que tu quittais ton emploi aujourd’hui. La semaine dernière, tu rentrais et tu n’as même pas remarqué que j’avais une nouvelle coupe de cheveux. J’avais fait cuire ton repas préféré et je portais même un nouveau boxer en soie. Tu as mangé en deux minutes et tu es allée tout droit te coucher après avoir regardé tes feuilletons. Tu ne me dis plus je t’aime; plus rien ne nous relie en tant que mari et femme. ni sexe, ni tendresse. Je m’en vais donc, je te quitte pour toujours .

Ton ex-mari

PS : n’essaie pas de me trouver. Ta sœur et moi nous nous partons loin de toi.

***

Cher ex-mari,

Rien n’a égayé encore plus ma journée que de recevoir ta lettre. Il est vrai que toi et moi étions mariés depuis sept ans, un homme aimable et bon est très loin de ce que tu as été. J’ai bien remarqué que tu avais une nouvelle coupe de cheveux la semaine dernière, mais la première chose qui m’est venue à l’esprit était « tu ressembles à une fille! » . Quand tu as cuisiné mon «plat préféré», tu m’as sans aucun doute confondue avec ma soeur, parce que j’ai arrêté de manger du porc il y a sept ans. A propos de ce boxer en soie : je me suis détournée de toi car l’étiquette du prix, 49,99 euros, était encore attachée et j’ai prié pour que se soit une coïncidence car ma sœur venait de m’emprunter cette somme, à un centime près, ce matin-là. Je n’ai rien dit car après tout cela, je t’aimais toujours et sentais que nous pouvions trouver une solution. Quand j’ai compris que j’avais gagné et surtout quand j’ai touché les dix millions d’euros du Loto, j’ai quitté mon emploi et j’ai acheté deux billets pour la Jamaïque, pleine d’espoir. Quand je suis rentrée, tu étais parti.. Rien n’est hasard ? Je suppose que le ciel me protège. J’espère que tu as maintenant la vie épanouissante que tu as toujours voulue. Mon avocat a déclaré que la lettre que tu m’as écrite m’assure que tu ne veux pas et ne peux pas obtenir un sou de moi.
Prends soin de toi.

Ton ex-femme, riche comme Crésus et enfin libre…

PS : Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit, mais ma soeur Carla est née Carl. J’espère que ce n’est pas un problème. Bonne chance.

*****

C’était il y a bien longtemps, dans la mer des Caraïbes, que vivait un officier de l’armée royale appelé Capitaine Bravado. C’était un homme, un dur, un vrai de vrai, qui ne montrait aucune peur lorsqu’il faisait face à ses ennemis. Un jour, alors qu’il naviguait, il vit un bateau pirate approcher. Son équipage était très nerveux. Le capitaine Bravado cria :
– « Allez me chercher ma chemise rouge ! »
Le premier officier alla chercher la chemise rouge du capitaine qui aussitôt l’enfila. Il mena alors son équipage à la bataille et tua tous les pirates. Ce soir-la, tous les hommes étaient assis sur le pont et fêtaient leur victoire. Finalement l’un d’eux demanda au capitaine :
– « Capitaine, pourquoi avez-vous demandé votre chemise rouge avant la bataille ? »
– « Si j’avais été blessé pendant l’attaque, mon sang ne se serait pas vu sur la chemise. Et vous, mes hommes, auriez tous continué à vous battre sans peur. »
Tous les hommes le regardèrent avec respect et admiration.
Comme le soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un, non pas deux, mais dix bateaux pirates qui approchaient. L’équipage horrifié attendait les ordres du capitaine. Le capitaine Bravado regarda tranquillement les dix bateaux, dévisagea ensuite son premier officier et enfin lui dit calmement :
– « Allez me chercher mon pantalon brun !

*****

Courageux et réaliste, c’est comme ça qu’il faut les hommes. Avoir peur est humain. La peur est la capacité de reconnaître le danger et de le fuir ou de le combattre, chacun son choix selon les circonstances.

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