Faux… Hier, j’évoquais le faux, les mensonges des puissants… Aujourd’hui je pourrais, influencée par le reportage du 12 novembre 2013, de l’emmerdeuse : Olivia Mokiejewski (Une vie de cochon), vous parler du faux jambon, celui qu’on nous vend cellophané, en tranches translucides dans lesquelles on peut trouver de l’E316 (érythorbate de sodium), conservateur de son état, cousin de l’acide ascorbique et surtout encore moins cher, E 621 (glutamate monosodique), un exhausteur de goût connu pour stimuler l’appétit mais fortement déconseillé pour la santé (le Ve-tsin des Chinois), des stabilisants du genre E 450 ou E 451, du sirop de glucose, du dextrose, des arômes… Le jambon « premier prix » annonce seulement 73% de jambon de porc soit 27% de quelques autres choses… mais j’ai envie de rire, de rire d’autre chose, de rire de ce qui parait être le bon sens : les proverbes.
Alors je vous offre des faux proverbes, des proverbes détournés, dérivés ou tordus, des parodies de proverbes.
Les « vrais » proverbes sont en général moraux, or dans la culture populaire on trouve des proverbes misogynes que l’on peut qualifier de « faux proverbes » comme «Femme au volant, mort au tournant» parfaitement injustifié, dixit les assureurs. En voilà quelques autres ; les faux proverbes ne manquent pas :
A bon château, bon râteau.
A bon chien, bon rien.
A la police nul n’est têtu.
Après la pluie, le gazon est mouillé.
Au pays des borgnes, les cyclopes sont aveugles.
Au royaume des aveugles, les borgnes passent inaperçus.
À vaincre sans baril, on triomphe sans boire.
Bel esprit qui croit comprendre.
Bière qui roule perd toute sa mousse.
Caleçon qui gratte, morpions qui squattent.
Chassez le gars bourré, il revient au goulot.
Il faut se méfier de l’eau qui mouille.
Il n’y a pas de fumée sans indiens.
Il ne faut pas remettre à deux mains ce que l’on peut faire d’une seule.
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
L’agent n’a pas d’honneur.
L’amour rend aveugle, le mariage rend la vue.
La parole est d’argent mais le silence endort.
Le soleil nuit à tout le monde.
L’émir a de l’oseille.
Les pas drôles s’envolent, les aigris restent.
L’horreur est humaine.
Ne remets pas à demain… ce que tu peux faire après-demain.
Noël en Espagne, Pâques aux rabanes.
Petit à petit l’oseille détruit la vie.
Pluie en Novembre, Noël en Décembre.
Plus on est fous, moins il y a de riz.
Quand le merle chante en Mai, Avril est fini.
Qui ne pète ni ne rote est voué à l’explosion !
Qui paye ses dettes augmente ses chances de rester en vie.
Qui pète et rote, bien se porte.
Qui sème le vent, court après son chapeau.
Qui trop embrase mal éteint.
Qui vole un œuf n’a ps de poule.
Qui vole un œuf va chez les keufs.
Une de perdue, un de … tout seul.
Un seul hêtre vous manque et tout est peupliers.
Rien ne sert de courir, il faut partir avant.
Tousse pour un, rhume pour tous.
Un verre ça va, trois verres… ça va mieux !
Bonne lecture et si le cœur vous dit d’en ajouter d’autres…
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