Free Hugs Day

Encore une «journée de quelque chose» (vous savez que je n’aime pas ça, les journées de…), pourtant je vous informe, si besoin était, que le «free hugs day» (la journée des câlins gratuits), c’est aujourd’hui le 21 janvier.

Le mouvement « Free Hugs » (câlins gratuits) a été créé en Australie en 2004 par un jeune homme qui, loin de sa ville natale, avait un gros coup de blues. Comme il trouvait que les grandes villes étaient tristes et surtout dépourvues de chaleur humaine, il eut l’idée de faire partager son ressenti en brandissant une petit pancarte réclamant des câlins. Le succès fut immédiat et le concept se propagea à travers le monde.

Nous avons tous besoin d’échange, de tendresse et d’affection. Un câlin, ça fait du bien qu’on le reçoive simplement d’une personne amicale, mais mieux encore d’un parent, d’un enfant ou d’un(e) chéri(e). Un câlin apaise et rassure, malheureusement le câlin, sincère et gratuit, se raréfie d’autant que la famille se disperse.

Revenons à cette journée ; le principe est simple : dans un lieu public, quelqu’un propose une accolade sans contrepartie et se signale par une petite pancarte sur laquelle il est écrit « Free hug » ou « câlin gratuit ». Il ne faut pas voir dans cette proposition une tentative de racolage mais seulement un besoin de chaleur humaine, tout simplement pour rompre l’isolement.

J’ai écrit plus haut que le mouvement était né en Australie, une grande île dans laquelle on peut se sentir perdu quelquefois, et je dois avouer que j’étais surprise du choix de cette date : 21 janvier. En Australie, en janvier, c’est l’été, nul besoin de réchauffer l’atmosphère. (Vous savez sans aucun doute que c’est la période des grands incendies. J’étais à Sydney en janvier 1993 et je m’en souviens bien ; pas cuisant le souvenir mais presque.) Pourquoi donc le 21 janvier ?

Je viens de trouver la réponse : ce n’est pas en Australie mais dans le Michigan (aux Etats-Unis), le 29 Mars 1986 (juste avant Tchernobyl) qu’un révérend créa la première journée des câlins. Il avait constaté que la période située entre le début janvier et la Saint Valentin était propice à la déprime parce qu’après avoir bénéficié de la chaleur humaine de la famille et/ou des amis pendant les fêtes de fin d’année, de nombreuses personnes souffraient d’un manque de contact émotionnel. Pour recevoir des marques d’amour, il était donc bénéfique d’encourager les gens, vers la fin janvier, à manifester leur affection ou simplement leur besoin de contact humain.

Pourquoi pas ? Un sourire ne coûte pas cher, une parole encourageante, une accolade non plus, alors pourquoi être radin, pourquoi économiser ce qui peut faire du bien, tant à celui qui reçoit qu’à celui qui donne. Il faut cesser d’avoir peur et de lésiner. Ouvrons-nous aux autres au lieu de nous renfermer ! Bon, je suis sûre que vous me prenez soit pour une illuminée, soit pour une demeurée, mais comment pouvons-nous avoir l’espoir que les choses aillent mieux si nous ne faisons rien pour relancer la machine du bonheur ?

Et si nous commencions, aujourd’hui, par prendre quelques résolutions pour nous faire du bien et faire du bien autour de nous :


- serrer dans ses bras des personnes que l’on apprécie mais à qui on ne l’a jamais dit (voisins, amis, collègues) et bien sûr les membres de sa famille, en leur déclarant combien ils nous sont chers.


- rendre visite à une personne âgée ou malade et la «câliner» (une étreinte vaut souvent mieux qu’un long discours).

– téléphoner ou écrire (un mail, une lettre, une carte) à ceux qui sont loin de vous pour leur montrer que vous pensez à eux.

– sourire à ceux que vous croisez, c’est un bon début si l’accolade vous fait peur ou vous répugne.

                                

SOURIEZ même si vous n’êtes pas filmés. Bonne journée !

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