Le 31 décembre est le 366e et dernier jour de l’année 2012. Bonne fête aux Sylvestre(s). A part Stallone et le Sylvestre de Canal +, je n’en connais pas. Silvestre, le chat… la forêt, c’est tout. Le 31 décembre c’est la fête aussi, on enterre une année qui se termine et on attend la suivante le cœur plein d’espoir.
A Paris, sur les Champs-Elysées, il n’y a rien, juste des gens qui s’embrassent (et qui boivent). Ailleurs en France ? Ça dépend. De toutes façons, les communes sont souvent endettées et les économies vont être de plus en plus de rigueur ; à Noël, quelques villes ont déjà réduit les illuminations. Bientôt, des fêtes dans le noir ?
A New York ou à Sydney, il y a des feux d’artifice. Pour combien de temps encore ? Sydney est l’une des villes les plus spectaculaires pour célébrer le Nouvel An. Même quand on aime le jour de l’An sous la neige, rien n’égale la magie de Sydney : le port est illuminé, la température aux alentours de 30° et les feux d’artifices enflamment la baie et le fameux pont.
Ça fait revivre un souvenir. Je me souviens qu’à la fin décembre 1993, une série d’incendies a débuté sur la côte nord de l’Australie. Comme les conditions météorologiques étaient propices à la propagation du feu, de la frontière du Queensland à Batemans Bay, au sud de Sydney, tout flambait. Plus de 800 incendies ont commencé entre le 27 décembre 1993 et le 16 janvier 1994 : plus de 800.000 hectares été brûlés. Au plus fort de l’incendie, plus de 20 000 pompiers étaient en action. Seules quatre personnes ont été tuées et plus de 200 maisons ont été détruites. Certains quartiers de la ville de Sydney avaient été évacués et touchés par les incendies, je croyais donc (bêtement ?) que le feu d’artifice traditionnel allait être annulé. J’avais donc quitté Sydney en direction de Canberra pour fêter le Nouvel An dans la capitale. Mal m’en a pris. Par solidarité et par compassion, les autorités de Canberra ont supprimé le feu d’artifice alors que Sydney entrait en 1994 dans la lumière… La soirée a été sympathique dans la capitale mais sans les étincelles attendues.
Le nouvel an chinois en voilà un qui bouge et qui fait du bruit ! C’est un rituel avec des dragons, de la ferveur. Les gens ne trichent pas, ils voyagent, se rassemblent, ils font la fête et mangent beaucoup. C’est bien le seul jour de l’année où ils ne travaillent pas. Mais c’est en février généralement.
Le 31 décembre, en France, en Occident en général, on fête le Nouvel An. Il est de coutume de faire un repas «extraordinaire» le soir, avec foie gras et champagne : c’est le réveillon de la Saint Sylvestre. Après : danses et lancers de cotillons et à minuit chacun s’embrasse, sous le gui de préférence, en se souhaitant les meilleures choses possibles (la santé surtout et … les sous) et en prenant de bonnes résolutions pour les mois à venir.
Au Danemark, les gens grimpent sur des chaises et sautent à l’unisson à minuit tapant, pour faire fuir le mauvais sort. Les Danois jettent aussi des assiettes à la porte de leurs amis : plus il y a de débris, plus vous avez d’amis.
Les Espagnols avalent douze grains de raisin, au rythme des douze coups de minuit pour être certains de passer une bonne année. Les douze grains symbolisent chaque mois de l’année.
En Finlande, le Nouvel An est marqué par une curieuse pratique : on verse du plomb fondu dans de l’eau froide et, selon la forme prise par le métal refroidi, l’année sera bonne ou mauvaise.
En Italie, à Naples, on accueille la nouvelle année par une coutume particulière qui consiste à jeter par la fenêtre de vieux objets, symboles de l’année terminée. Ainsi meubles, vaisselle, vêtements, etc., prennent le chemin de la rue au grand dam des éboueurs, qui doivent passer la nuit à nettoyer.
En France, c’était le moment où le personnel de maison, les gardiens, concierges, facteurs, pompiers, etc., recevaient leurs étrennes (une somme d’argent en récompense de la qualité du service rendu au cours de l’année écoulée).
En France, François parlera. Bonne année, il nous souhaitera. Plaise au ciel que ses vœux soient sincères et entendus ! Une bonne année, chic ! Enfin !
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