L’esclavage a été le sujet principal de nombreux livres et films. Django Unchained, western écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sortira en France en janvier prochain, prend la suite de «La case de l’Oncle Tom». Pauvres noirs et méchants blancs… Heureusement à chaque fois, il y a des bons et des mauvais des deux côtés.
Résumé du film : Dans le sud des Etats-Unis, quelques temps avant le début de la Guerre de Sécession, un ancien dentiste allemand reconverti en chasseur de primes, le docteur King Schultz libère Django, un esclave et le forme afin de lui permettre de libérer sa femme des mains de Calvin Candie, un riche et terrible propriétaire terrien.
(Leonardo Di Caprio incarne le maître, je parie qu’il meurt avant la fin du film. Di Caprio meurt toujours. Souvenez-vous : Mort Ou Vif, Total Éclipse, Romeo+Juliette, Titanic, L’Homme Au Masque De Fer, Blood Diamonds, Les Infiltrés, Shutter Island…)
Le livre le plus connu traitant de l’esclavage est bien La Case de l’oncle Tom (Uncle Tom’s Cabin). Roman de l’écrivain américaine Harriet Beecher Stowe, il fut publié d’abord sous forme de feuilleton dans un journal en 1852. Succès immédiat ! Le roman eut un profond impact sur l’état d’esprit général vis-à-vis de l’esclavage et des Afro-Américains, juste avant la Guerre de Sécession.
L’auteur était une abolitionniste convaincue et elle centra son roman sur le personnage de l’oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d’autres personnages, aussi bien esclaves que blancs. Ce roman sentimental dépeint la réalité de l’esclavage tout en affirmant que l’amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l’esclavage d’êtres humains.
La Case de l’oncle Tom fut le roman le plus vendu du XIXe siècle et le second livre le plus vendu de ce même siècle, derrière la Bible. Dans l’année suivant sa parution, 300 000 exemplaires furent vendus aux États-Unis. Abraham Lincoln, lorsqu’il rencontra Harriet Stowe au début de la Guerre de Sécession, s’écria (parait-il) : « C’est donc cette petite dame qui est responsable de cette grande guerre.»
Quels autres livres et films sur ce sujet ? Vous pouvez me proposer des titres.
On peut dire que le sujet a fait couler beaucoup d’encre. Au fait, connaissez-vous l’origine de l’expression ?
Faire couler beaucoup d’encre : susciter de nombreux commentaires (écrits). Cette expression a une origine beaucoup plus limpide que ne l’est l’encre. Elle est attestée dès le milieu du XIXe siècle sous la forme « faire couler des flots d’encre ». En effet, lorsqu’une nouvelle est jugée importante par les journalistes, elle est reprise de publication en publication avec des commentaires plus ou moins détaillés et les très nombreuses pages ainsi imprimées consomment inévitablement beaucoup plus d’encre qu’un simple entrefilet dans un journal à petit tirage.
Assimiler une nouvelle largement diffusée et commentée à une chose qui fait couler beaucoup d’encre paraît alors une simple évidence. Si l’origine vient bien des pages imprimées, la locution s’utilise maintenant tout autant pour des nouvelles ou des sujets dont on parle beaucoup, tous moyens médiatiques confondus.
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