Dropshipping

Connaissez-vous le dropshipping ? Mon fils m’en avait parlé, je viens de découvrir sa réalité. C’est une arnaque ni plus ni moins. Je vous explique.

SI vous passez une commande de chaussures à un site baptisé « Le soulier français » dont l’accroche est :

Le Soulier Français « La qualité d’antan adaptée à la mode d’aujourd’hui »

Méfiez-vous. Un conseil d’amie. 

J’avais bien vu dans la communication sur site des fautes d’orthographe, mais aujourd’hui quand même la préfecture de Haute-Garonne communique avec une faute sur son nom : Haute-Garrone (sic !)… on peut se laisser berner.

Tous les models en vente sur notre site ne sont disponibles nul part ailleurs. Ainsi, démarquez-vous avec une paire de soulier unique, moderne d’une qualité exceptionnelle. Victime de notre succès, nous sommes souvent copiés mais jamais égalés ! Faites attention aux contrefaçons ! 

Aujourd’hui, je dis méfiez-vous vraiment ! Ne vous faites pas avoir : ce site est une arnaque malgré son nom et ses « accroches », tout n’est que duperie, mensonge. Fuyez !

Tout d’abord, malgré le nom et l’histoire de « Soulier Français », l’ancienne firme installée à côté de Romans-sur-Isère, ex-capitale de la chaussure, la nouvelle entité commerciale n’est qu’escroquerie ; il s’agit d’abus de confiance et dans ce cas de dropshipping. Les chaussures arrivent de Chine  si ou quand elles arrivent.

Voilà l’essentiel et maintenant les précisions :

Le dropshipping est un modèle qui permet la mise en place d’un commerce où le fournisseur gère lui-même la livraison à un client. Le commerçant-distributeur n’a pas besoin d’acheter au préalable un stock dont il devrait assurer la gestion. Il se rémunère alors en opérant des marges qui sont justifiées par son travail de sélection et de mise en place d’une plateforme d’achat. Aujourd’hui le dropshipping a pris un réel essor grâce au commerce en ligne. En effet, le e-commerce permet de créer des sites de vente où les clients commandent des articles selon une sélection préalablement faite. La commande est alors envoyée directement au fournisseur qui assure la livraison, tandis que le commerçant touche une marge de bénéfice. Les fournisseurs peuvent alors être domiciliés partout dans le monde, tant que la livraison est assurée.

C’est malhonnête, oui mais cela n’a rien d’illégal. En effet, rien n’oblige un commerçant à disposer des articles stockés dans ses propres locaux. De la même manière, il n’est pas demandé d’avoir déjà acheté un objet pour être en mesure de le revendre, tant que le client final en dispose dans les délais sur lesquels le vendeur est engagé.

Là, ça commence à coincer. Quand le délai est dépassé, le service clients répond une première fois et invoque la Covid, les problèmes de trop grand succès mais après… J’attends.

Je continue mes explications. De nos jours, une commande de chaussures par internet peut se justifier (malgré les craintes) car on ne peut guère sortir mais il faut être extrêmement circonspect, et même devenir très méfiant, avant de finaliser un achat.

Le dropshipping doit être pointé du doigt, non seulement sur son principe même (duperie car les articles sont chinois, ce qui n’est pas précisé, de basse qualité) mais surtout parce que les acteurs de ce commerce abusent de nous (tromperie sur la marchandise) et de l’État pour ne pas être redevable de taxes comme la TVA et pour faire des économies de frais de douane à l’importation d’objets tout en permettant  et même en favorisant quelquefois la circulation d’objets de contrebande.

En ce qui me concerne, j’ai lu sur le site « Le statut de la commande est LIVREE. »
Je leur ai donc écrit :

« Livrée. D’accord. Mais où?
Pas chez moi, c’est sûr. »

J’attends maintenant une réponse en plus de la paire de chaussures.

Finalement, Amazon c’est plus sûr. Ne hurlez pas, c’est la vérité. J’attendrai la libération pour chercher et acheter les bottines que je désire.

 

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