La clarté, c’est la lumière des jours d’été, c’est aussi la transparence (clarté du verre ou de l’eau) mais c’est aussi la qualité des idées, du discours, du style qui les rend propres à être facilement compris. Un certain Nicolas Boileau avait écrit « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » , mots que j’ai repris, à peu près, à la fin de mon précédent billet.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » et comme toujours j’avais une idée derrière la tête en écrivant cela : des reproches à faire à Manu et à ses comparses.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » et pour mieux comprendre cet adage, il faut considérer son opposé : « ce qui est mal compris s’exprime mal, » c’est à dire pas clairement du tout, de manière confuse, en tentant de noyer de poisson, de l’enfumer « en même temps« .
Ainsi les discours trop longs sont souvent peu clairs et abscons ; les nombreuses explications confuses et peu compréhensibles révèlent l’incompréhension, la confusion voire la confusion mentale de celles ou ceux qui les émettent.
Paradoxalement, les personnes qui ne comprennent pas ces discours et ces explications ont le sentiment que c’est leur propre capacité de compréhension qui est en cause et que ceux qui s’expriment sont plus intelligents et plus « sachants » qu’eux ; j’ai même entendu que des propos ineptes et incongrus étaient définis comme philosophiques. Non, c’était de la m…. et il fallait oser le dire.
Le plus fort quand même, c’est que, dans cette logique de l’absurde très tendance actuellement, on attribue aux auteurs des discours fumeux une intelligence qu’ils n’ont pas simplement. Les auditeurs pensent qu’il sont inférieurs à ces meneurs (soi-disant) comprenants oubliant que le bon chef, le bon meneur aime « éclairer » ceux qui l’entourent et non les maintenir dans l’ignorance et l’incompréhension.
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