Dix-sept minutes de votre vie pour réfléchir à votre notre avenir. Après le COVID 19, plus rien ne doit être comme avant. Comme le titre d’un livre le disait si bien : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ». C’est bien comme cela qu’il faut voir cette attaque à laquelle nous n’étions pas préparés. Regardez.
Je suis sûre que ces jours de « calme forcé » doivent nous faire ouvrir les yeux. Pour moi, c’est une piqure de rappel comme pour ceux qui ont déjà compris mais oublié qu’il faut faire des choix pour être heureux, que le bonheur n’est pas dans la possession de biens matériels mais dans la jouissance de petits bonheurs fugaces : le rire d’un enfant, un rayon de soleil, un nuage en forme de… (ce que vous voulez voir), un sourire bienveillant, un coucher de soleil, un lever de soleil aussi, la découverte d’un trèfle à quatre feuilles, l’écoute des oiseaux qui chantent jour et nuit (pas les mêmes) et des grenouilles qui coassent, l’observation d’une fleur ou plusieurs, l’attente des graines qui germent, poussent, la dégustation d’un bon plat, un bon vin, un gâteau (au chocolat de préférence), c’est lire, tricoter, coudre, ne rien faire, écouter le bruit du vent dans les feuilles… se dire que finalement ce n’est pas si compliqué.
J’en reviens donc au livre cité au début de ce billet « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une », de Raphaëlle Giordano, que j’avais acheté pour offrir. Finalement j’ai décidé de le lire, bien m’en a pris car même si j’ai lu ce bouquin d’un trait, j’ai été déçue. Le début du livre semblait prometteur puis les séances avec le « routinologue » m’ont mise mal à l’aise ; tout semble facile dans ce livre ce qui peut déprimer encore plus une personne déjà mal dans sa peau. J’ai craint que lu par un dépressif, il ne devienne une incitation au suicide plus qu’un encouragement à la vie (si c’est simple, pourquoi moi je n’y arrive pas, suis-je trop nul ?). Ce livre n’est pas un véritable roman, il hésite entre fiction et réalité, ce n’est pas non plus un manuel de développement personnel ; cet entre-deux m’a attiré puis lassée. J’ai tout lu, vite, jusqu’au bout, j’ai lâché le livre en ayant bien compris qu’il ne fallait surtout pas l’offrir à celle à laquelle je le destinais, un peu dépressive. Je ne me suis pas reconnue dans l’héroïne qui est complexée par quatre kilos en trop (alors qu’elle en fait cinquante-neuf), qui vit, assez égoïstement, dans une routine de bobo parisienne et qui veut nous faire croire qu’appliquer « ses » conseils donne à chacun, dans la seconde qui suit, un résultat. Cette facilité n’est pas représentative de la réalité même si l’on comprend bien qu’être heureux c’est profiter d’instants fugaces. En résumé, pas désagréable mais ça ressemble à un article de la presse féminine (que je lis. Je suis une fidèle de Marie-Claire depuis cinquante ans.)
La réalité que nous vivons ces jours-ci nous donne une leçon qu’il ne faut pas oublier. Nous sommes tous ENSEMBLE sur un même bateau, il va falloir composer avec les uns et se révolter contre les autres pour faire front commun contre les véritables dangers qui nous menacent.
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