Le Dictionnaire Vidal dit « Le Vidal » est un ouvrage médical français rassemblant des résumés des caractéristiques du produit de médicaments, et de certains compléments alimentaires aux études cliniques poussées des laboratoires pharmaceutiques. Quand j’ai travaillé dans une clinique dans les années 1970, j’ai découvert ce fameux guide qui doit son nom à Louis Vidal.qui a pris l’initiative de regrouper et d’éditer les fiches pharmacologiques du docteur Perrin de Nancy.
En 1976, le « Dictionnaire Vidal » est officiellement promu ouvrage de référence en France : la « Commission Alexandre », créée par Simone Veil, à l’époque ministre français de la Santé, est chargée de réviser et de valider les monographies insérées dans le VIDAL. En 1999, la société Vidal ouvre son premier site internet à destination des professionnels de santé, qui sera suivi dix ans plus tard (février 2009) par l’ouverture d’EurekaSanté, site internet d’information médicale destiné au grand public regroupant notamment les fiches sur le médicament issues de l’ouvrage Vidal de la famille.
Je vous conseille de lire les Dernières nouvelles du Vidal (facile en cliquant) et vous verrez que je n’invente rien.
Dans le cadre de la prise en charge des patients COVID-19, un décret publié au Journal officiel du 29 mars 2020 modifie temporairement, jusqu’au 15 avril 2020, le périmètre d’utilisation, de prescription et de dispensation des spécialités suivantes :
- RIVOTRIL 1 mg/mL solution à diluer injectable en ampoule (clonazépam) : autorisation de prescrire et de délivrer ce médicament hors AMM, pour prendre en charge la dyspnée ou la détresse respiratoire chez les patients COVID-19 ou suspects, dont l’état clinique le justifie ;
Vous pouvez lire aussi les contre-indications du médicament RIVOTRIL
RIVOTRIL injectable (clonazépam) : utilisation hors AMM dans la dyspnée et la détresse respiratoire
En ville, le décret prévoit une dérogation d’utilisation hors AMM (autorisation de mise sur le marché) pour la spécialité RIVOTRIL 1 mg/mL solution à diluer injectable en ampoule (clonazépam). Jusqu’au 15 avril 2020, les médecins peuvent prescrire ce médicament chez des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le SARS-CoV-2, pour la prise en charge de la dyspnée et la prise en charge palliative de la détresse respiratoire (cf. Encadré 1).Dans cette utilisation hors AMM, les médecins doivent se référer aux protocoles établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) ; ils doivent indiquer sur l’ordonnance la mention « Prescription hors AMM dans le cadre du COVID-19 ».
Conformément à cette dérogation, les pharmaciens d’officine sont autorisés à honorer une prescription de RIVOTRIL injectable hors AMM chez des patients COVID-19. Dans ces conditions, la prise en charge par l’Assurance maladie est assurée à 100 %.
- – c’est encore une décision pourrie passée en douce,
- – ce n’est pas cher, ça c’est bon pour les caisses de la Sécu, de retraites, de l’État
- – ce n’est pas une mort douce l’insuffisance respiratoire.
- – ce n’est pas moral.
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