L’État s’est offert un bandit-manchot « Auto », il entretient la machine, c’est le jack-pot assuré. Les ressources sont toujours fournies par les mêmes crétins, nous, les automobilistes. Je passe sur la TVA et autres taxes lors de l’achat d’un véhicule, la TVA sur toutes les opérations relatives aux véhicules : garage (entretien, réparations), assurances, contrôle technique, je ne parle pas des carburants ni des péages autoroutiers revendus au privé mais du jack-pot créé sous prétexte de sécurité routière.
Si vous faites partie de ces millions de Français qui :
- n’ont pas une conduite dangereuse mais qui conduisent dans la peur voire l’angoisse de se faire piéger par des radars cachés, situés à des endroits absurdes ou encore planqués dans des voitures banalisées en circulation ou non,
- ont peur de perdre des points et de payer une amende de 110 euros pour 4 ou 5 kilomètres de dépassement de la limite autorisée,
- ont déjà été flashés à 21 heures, à 95 km/h au lieu de 90 sur une route de campagne, au milieu de nulle part, où l’on ne croise personne
ne croyez surtout pas aux sornettes du gouvernement : il ne veut pas nous protéger avec ces nouveaux radars hyper-sophistiqués mais nous faire payer toujours plus,
- non pas pour financer des actions réelles de sécurité routière,
- ni pour améliorer le réseau routier
- ou payer davantage la police
mais bel et bien pour gagner du fric, toujours plus, et en faire gagner (toujours plus aussi) aux différents copains, fabricants :
- de panneaux de signalisation routière (70, 80, 90, 50,30…)
- des éthylotests ? (Où en sommes-nous aujourd’hui, obligatoires ou pas ?)
- des gilets jaunes (très utilisés ces derniers mois)
- des triangles de pré-signalisation obligatoires ?
- etc.
(Ça me fait penser aux alarmes de piscine, détecteurs de fumée…et autres gadgets plus ou moins efficaces.)
Derrière le mythe de la « sécurité grâce aux radars », le gouvernement a cassé la dynamique de ce qui avait fait le succès de la sécurité routière depuis les années 1970 au point de faire repartir à la hausse le nombre de tués sur les routes entre 2014 et 2017.
La répression routière est un juteux business qui rapporte 1,8 milliard d’euros dont des entreprises privées nationales ou multinationale sont parvenues à s’approprier le marché.
Les radars constituent un réservoir gigantesque de nouvelles rentrées fiscales déguisées.
Si le nombre de tués baisse sur les routes depuis quarante ans, ce que l’on ne peut nier : il y a cinq fois moins de tués sur les routes aujourd’hui qu’en 1972, alors que la circulation a augmenté de près de 80 % dans le même temps, c’est que :
- les routes et les carrefours ont été améliorés,
- les véhicules se sont perfectionnés : ceintures de sécurité avant et arrière, air-bags, aides à la conduite, carrosseries renforcées…
- les campagnes de sensibilisation et de prévention ont été plus nombreuses et surtout plus efficaces,
- la lutte contre l’alcool (et les drogues) au volant s’est intensifiée,
seulement l’État préfère aujourd’hui investir dans les radars plutôt que de continuer à faire de l’information et de la prévention.
Je le répète : 96% des retraits de points sont faits pour de petits dépassements de vitesse (entre 3 et 4 kilomètres) ce qui permet de verbaliser des gens qui conduisent raisonnablement, ont d’ailleurs bien souvent 50% de bonus sur leur assurance qu’ils paient, régulièrement, eux pas comme les vrais délinquants routiers roulant sans permis et sans assurance, souvent impunis car insolvables.
Le système est bien ficelé et c’est un impôt vitesse camouflé ; l’État peut tranquillement profiter du pactole des radars et le partager avec quelques entreprises bien implantées et proches du pouvoir. Dès l’origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en place sa nouvelle politique de répression routière. C’est ce qui se passe notamment pour la gestion des PV : au début, c’est Atos, la société d’un ancien ministre des Finances, qui a régné en maître sur ce marché pendant 12 ans.
2015 : le marché a changé de mains et Capgemini a remporte la mise pour quatre ans. Montant du pactole ? 15 millions d’euros, pour cette entreprise dont le PDG est un proche du président de la République.
Désormais, 4 700 radars (500 de plus qu’il y a deux ans !) sévissent sur le territoire français.
Radars fixes, radars mobiles, radars tronçons qui calculent la vitesse moyenne sur plusieurs kilomètres ; radars discriminants capables de distinguer les poids-lourds des véhicules légers ; radars double sens qui flashent dans les deux sens de circulation ; radars feux rouges, qui vont maintenant pouvoir flasher aussi la vitesse ; radars autonomes, qui flashent jusqu’à 7 500 voitures par jour ; radars embarqués dans des voitures se fondant dans le flot de la circulation… Sans parler des dernières technologies qui arrivent chaque jour sur le marché : l’un des derniers radars mis au point, le Mesta Fusion, est capable de flasher sur six files en même temps et peut même voir ce qui se passe à l’intérieur des voitures, pour verbaliser le conducteur qui a mal bouclé sa ceinture !
D’autres entreprises profitent allègrement de ce jackpot :
- Docapost, filiale de La Poste, qui achemine chaque année des dizaines de millions de PV.
- Morpho, qui fabrique et entretient une grosse partie des radars en France depuis 2003.
- Parifex et ses radars double sens,
- Gatso avec les voitures radars,
- Vitronic pour les radars autonomes…
- et maintenant les sociétés qui font tourner les voitures-radars avec chauffeurs dans la circulation.
Encouragé par les entreprises qui exploitent les radars, les gouvernements successifs ont mis en place un système de répression routière et de contrôle des citoyens, à une échelle encore jamais vue. Un système où la répression est massifiée, robotisée, automatisée.
Je n’exagère pas : rien que pour ces voitures radars, ils ont prévu de passer de 1,5 million de PV par an à… 12 millions !
Vous l’avez compris : plus la répression est automatisée et systématique, et plus les grandes entreprises qui entretiennent ce système profitent de l’argent des conducteurs.
Ces dernières années, alors qu’il dépensait des centaines de millions dans l’achat et l’entretien des radars, le gouvernement a décidé de « faire des économies » en coupant dans les budgets d’entretien des routes.
En sept ans, le gouvernement a amputé de près d’un quart le budget alloué à l’entretien des routes nationales et départementales, là où ont lieu trois accidents mortels sur quatre !
Des motards et des conducteurs sont envoyés dans le décor à cause d’un nid-de-poule ou d’une chaussée déformée. Pleurez en silence !
Mais tout cela est laissé de côté par le gouvernement, qui préfère diaboliser la vitesse et vous plumer au passage.
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