Encore une…

Aujourd’hui tout va trop vite, on s’enflamme par écrans interposés dans tous les domaines que ce soit l’actualité ou l’amour. On se sent floué, roulé, on se fait avoir. Il y a de quoi discuter des heures mais je veux restreindre le sujet :  » Encore une qui « s’est fait avoir », je ne veux pas évoquer les rencontres sur internet mais revenir à la vraie vie, quand les femmes se font avoir

On dit de quelqu’un qui s’est fait avoir, qu’il s’est fait rouler dans la farine, qu’il a été piégé.

L’expression « rouler dans la farine » date du XIXe siècle et vient de l’association de « rouler » dans le sens de tromper et de farine associée au domaine du spectacle : la farine est la poudre blanche dont on se couvre le visage, notamment pour se maquiller, pour empêcher de reconnaître les acteurs et ainsi de tromper les gens.

Aujourd’hui les méthodes trompeuses sont largement utilisées dans les domaines commerciaux et politiques : le mensonge se fait à grande échelle, sans aucun remord de la part des menteurs et avec une naïveté étonnante de la part des victimes. Je suis chaque jour surprise par ce que les Humains sont capables de gober. Je reviens aux femmes qui se font avoir dans tous les domaines.

Une sorte de toile emprisonne les femmes depuis très longtemps (toujours ? Non, il y a eu les Amazones au moins) dans une vie de subordination sans qu’elles ne se révoltent. Elles acceptent, soumises. Pourquoi ?

L’éducation et la peur.

Quand elles s’en rendent compte, elles essaient de se rebeller mais d’autres femmes les dénigrent au lieu de faire cause commune. Dommage ! Il n’y a pourtant de quoi se plaindre de la condition féminine : éducation différente selon les sexes, discrimination dès l’école dans le choix des filières (imposées ou déconseillées), discrimination salariale ensuite, temps partiels plus ou moins forcés, préjugés divers. Il ne faut jamais perdre de  vue que, quoi qu’on dise à propos de l’évolution de la société, les femmes sont pénalisées dans leur carrière et surexploitées par la société. Travail domestique et tâches ménagères ne sont pas équitablement réparties dans les familles ; au travail, la maternité ruine souvent la carrière et en politique les femmes passent souvent pour des potiches, des godiches ou… bref, elles sont souvent tournées en ridicule : la seule ayant obtenu un peu de respect est Madame Simone Weil mais qu’a-t-elle dû endurer en 1975 ?

Les femmes sont piégées par les comportements et stéréotypes qu’on leur a inculqués, qu’elles devraient critiquer et faire évoluer mais ce n’est pas toujours simple, le conditionnement est trop ancien. On ne peut taire le fait que les femmes ont peur de la perte de pouvoir dans leur « foyer », pouvoir qui leur a été laissé pendant des siècles qu’elles ont peur d’abandonner par crainte d’être une « mauvaise mère » ou une « mauvaise maitresse de maison » sans compter que dans le domaine professionnel, elles ont souvent peur de ne pas être à la hauteur bien que le chemin pour décrocher les diplômes soit plus difficile pour elles.

La force physique et la dépendance économique les a longtemps contraintes à se taire (et ça continue). Pour terminer, un exemple en chanson :

Combien de sœurs, d’épouses voire de mères ont été flouées ?

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