Violences à Toulouse. Violences policières, une fois de plus. Il n’y a pas de doute aujourd’hui, c’est de la violence gratuite, la fin de la liberté de manifester. Il n’y avait pas de violence de la part des manifestants, ni de gêne pour le reste de la population, pas d’entrave à la circulation, rien de dangereux. Alors pourquoi cette agression ?
Les violences policières sont au centre des polémiques depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, Président et Ministres ont beau dire qu’il n’y en a pas, à Toulouse, ce matin, c’est bien une nouvelle démonstration de répression violente que la police. a donné. Il y a d’abord empoignade pour éloigner les enseignants de la grille bien fermée du rectorat, ensuite il y a eu arrosage des enseignants à coup de jets de gaz. Est-ce bien normal ? Est-ce une attitude acceptable de la part de la police ? Avaient-il des ordres, cette fois, les flics pour attaquer ?
Des flics qui frappent les enseignants alors que ces professeurs des écoles et ces directeurs d’école manifestent contre la loi Blanquer. Ils manifestent pour nous, pour nos enfants, nos petits-enfants et même pour les enfants des flics qui les castagnent. Ils manifestent pour que l’école réussisse encore à enseigner un peu, le plus correctement possible, avec les moyens qui sont donnés.
Des images de Toulouse ce 19 mars 2019
Savent-ils ce que prévoit la loi Blanquer ? Ont-ils conscience que leurs enfants seront encore moins bien suivis, moins instruits ? Se moquent-ils du sort de l’école laïque ? De l’école tout court ? Du sort de leurs enfants ? Du sort des enseignants ? Des travailleurs en général ?
Édouard Philippe a annoncé avant-hier, au lendemain de l’acte 18, de nouvelles mesures liberticides contre les manifestations de Gilets Jaunes. Jusqu’où va-t-il les accuser de tous les maux ?
La répression de ce jour rappelle que les violences policières frappent toutes les résistances. Tous les moyens sont bons pour empêcher la libre expression, allons nous nous taire et laisser faire ?
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