En 2014, j’ai écrit un billet sur lequel je viens de retomber par hasard (à cause d’un commentaire curieux, un « indésirable » surprenant que je viens d’effacer de la liste (depuis hier, il se passe des trucs étranges sur mon blog). Ce billet « jamais deux sans trois » se terminait par ces mots « drôles de numéros » et « sacrés numéros », après la photo d’une 203 de Peugeot. Je me souvenais de publicités de la marque. Il y en a eu de très originales ; la 205 fut un sacré numéro.
Vous souvenez-vous de ça ?
Moi, non, j’étais à La Réunion à cette époque-là et nous n’avons pas de publicité à la télévision en ces temps reculés. Chance ? Sans doute mais je ne vous raconte pas les difficultés, plus tard, à enseigner la communication publicitaire quand les références de base manquent. Combien de cassettes vidéos ai-je dû emprunter, enregistrer pour montrer à ces élèves ce qui avait existé ailleurs, avant ? (oui, ces feignasses de profs passent quelquefois du temps à faire des recherches et dépensent même leur argent personnel pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions ; je ne dis pas les meilleures conditions mais dans de meilleures conditions que les mauvaises qui leur sont souvent offertes. Mais ça, c’est une autre histoire).
Je ne voyais donc la publicité que lorsque je venais en métropole ou quand je lisais des journaux ou des magazines. Plus tard, j’ai fréquenté les services communication des plus grosses entreprises locales et les agences de publicité pour en apprendre toujours davantage dans ce domaine. J’ai même acheté un jeu qui n’a pas connu un grand succès : « Les dents de la Pub ». Ça vous parle ?
À part mes élèves et mes enfants (qui n’y ont jamais joué) je me demande bien qui a pu connaitre et acheter ça à part moi.
Je reviens à cette 205 qui fut le sacré numéro (qui a sauvé Peugeot)
Je ne parlerais pas mécanique, ce n’est pas mon fort ni publicité (j’y reviendrai sans doute) mais juste de l’expression « Un (sacré) numéro ! » (le numéro peut être sacré, drôle ou pas). Un sacré numéro est :
1. personne qui se fait remarquer 2. personne bizarre, originale
Il s’agit d’un expression familière relativement récente. À partir de 1879, le mot numéro a désigné une partie d’un spectacle de cirque ou de music-hall et c’est de là que, par extension, à partir de 1901, l’expression est née : une personne qui veut se faire remarquer est devenue un « numéro ». Le sens « personne bizarre ou originale » semble remonter à une locution du milieu du XIXe siècle « être un bon numéro » qui voulait dire « être ridicule ». Bon dans ce sens là est plutôt mauvais signe.
Puis le numéro est devenu « drôle » ou « sacré ». Pourquoi ? Je ne sais pas. Drôle, c’est original, surprenant et sacré : à qui l’on tient par dessus tout. Choisissez la réponse qui vous ira.
À propos de numéro, vous souvenez-vous de Numéro 6 le prisonnier ?
Le Numéro 6 est prisonnier dans un lieu appelé « Le Village ». Il se réveille tous les matins sur ce qui semble, a priori, être une île accueillante mais se révèle être une prison. Numéro 6 tente dans chaque épisode de s’en échapper. Ceux qui l’ont enfermé veulent tout savoir de son passé. Des interrogatoires, pièges et stratagèmes sont menés par le Numéro 2 ; il y aussi un Numéro 1.
Je n’ai jamais pu regarder un épisode entier de cette série étrange qui me mettait mal à l’aise. Pas facile ce : « Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre !«
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