« La peste soit de l’avarice et des avaricieux ! » (L’Avare – Acte I – Scène III – Molière). Peut-être vous souvenez-vous de ces quelques mots ? J’ajoute, quand j’entends parler des impôts qui pleuvent, des taxes qui augmentent, « que la peste soit aussi de toutes ces dépenses et de tous ces dépensiers ! » car c’est nous qui payons leurs folies. Ça, nous devions nous y attendre. Quelles que soient les promesses faites au moment des élections, en bout de course, les dépenses personnelles des élus ne baissent pas, il n’y a que des diminutions des prestations ou des réductions de services pour le peuple.
Souvenez-vous, en mai, il nous a fallu choisir entre la peste et le choléra. L’expression, souvent utilisée, exprime bien le cruel dilemme auquel nous étions alors confrontés. Le dilemme est une situation qui offre une alternative (ou… ou), menant à des résultats différents. Les possibilités offertes étaient aussi attirantes ou repoussantes l’une que l’autre (être «aussi petit» ou «aussi grand», c’est toujours «avoir la même taille»). Un choix (difficile et/ou douloureux) cornélien a été fait. Peste ou choléra ? Résultats à voir…
Cependant, en attendant, nous endurons beaucoup et toujours victimes du silence car on ne nous dit que ce que l’on veut bien nous dire.
Pendant que je suis avec Anne Roumanoff, je ne peux résister à ce sketch plus actuel : les élections 2017.
Notre président actuel dépense pour son maquillage, le précédent avait son coûteux coiffeur. Combien pour les frais de décoration et de réparation du palais de l’Élysée et de leurs occupant(e)s ? Pour les frais de secrétariat et de représentation de l’épouse du président ? Avant ce fut la « chère » concubine (bien malhonnêtement éconduite).
On parle de la suppression de l’ISF, de la disparition de la taxe taxe foncière mais pas de la taxation des biens immobiliers et toujours silence absolu sur les œuvres d’art qui sont un bon moyen de cacher ses sous. On tape sur la classe moyenne supérieure pas sur les vrais riches.
Je ne parle même pas des dix milliards que nous allons devons rembourser. Des responsables, des coupables, c’est sûr mais il ne faut pas se voiler la face et reconnaître que la France est bien le seul pays (dit) développé où les CONtribuables paient les erreurs et incompétences de l’État. Comment notre gouvernement va-t-il financer baisses d’impôts et baisse des charges après les « pseudo-découvertes » dans l’héritage Hollande ? Nouveaux emprunts ? Nouvelles taxes ?
L’Inspection des Finances a rendu ce lundi 13 novembre son rapport sur « la contribution à l’impôt sur les sociétés de 3% sur les revenus distribués (dividendes) ». L’annulation d’une taxe sur les dividendes des entreprises, laquelle avait été décidée en 2012 et devait rapporter à l’Etat entre 1,8 et 2,15 milliards d’euros par an. Cinq ans plus tard, elle était annulée par la Cour de justice de l’Union européenne d’abord, par le Conseil constitutionnel ensuite, ce qui a amené à devoir rembourser les entreprises qui avaient avancé l’argent pour leurs actionnaires. L’annulation tardive par le Conseil constitutionnel ajoutant des pénalités de retard au remboursement de ce qui avait été versé sur les quatre précédentes années, le coût passe de 4,7 milliards à plus de 9 milliards d’euros.
Où trouver de l’argent après l’augmentation de la CSG pour les retraités, la taxation sur l’immobilier qui remplace l’ISF, la création et l’augmentation des taxes existantes déjà multiples : sur les sodas, le sucre des sodas, sur les carburants, sur le tabac, sur les revenus de l’épargne, les assurances-vie, les objets dits ce luxe, les voitures grosses ou polluantes… ?
N’oublions pas que les impôts locaux vont encore augmenter. La taxe foncière a crû de 14% en 5 ans en moyenne et beaucoup plus dans certaines régions, villes ou villages. On va hausser les bases de calcul pour la taxe d’habitation de ceux qui paient, surtaxer les résidences secondaires. On reparle d’augmenter la TVA.
Appauvrissons le peuple, le pays en croyant que ça ira mieux après. C’est n’importe quoi. Toujours plus d’impôts, toujours plus de dépenses publiques dont une part pour payer les erreurs de l’État et des irresponsables qui continuent en toute impunité leurs méfaits.
« La peste soit de la dépense et des dépensiers » surtout des irresponsables et prodigues de l’argent des autres.
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