Bonn

Hier, je suis allée à Bonn, l’ex-capitale de la République Fédérale d’Allemagne, de 1949 à 1990. Ce qui m’a le plus surpris c’est son côté petite ville de province où il est encore facile de circuler et où l’on accède par des routes départementales peu encombrées. Une ville paisible. J’ai beaucoup aimé.

Située au bord du Rhin, dans le sud du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à 25 kilomètres au sud de Cologne et 54 kilomètres au nord de Coblence, Bonn est aujourd’hui le deuxième siège du gouvernement fédéral, avec ce statut de ville fédérale qui est unique dans le pays. Presque la moitié des ministères possèdent leurs sièges principaux à Bonn.

La ville est également célèbre pour être le lieu de naissance de Ludwig van Beethoven. Je ne suis pas allée visiter sa maison natale, je n’en avais ni le temps ni surtout l’envie. Une autre fois peut-être, encore que les commentaires des visiteurs étaient loin d’être tous élogieux. Bref, j’ai fait ce que j’avais envie de faire : une balade à pieds dans la ville et surtout je me suis imprégnée de cette atmosphère unique des marchés de Noël allemands.

Si le décor et l’ambiance à Bonn ou à Cologne restent quasiment les mêmes, le marché du dimanche à Cologne était plus dense. On respirait mieux à Bonn : moins de foule donc plus d’espace. L’autre différence se trouvait dans les prix : le vin chaud est passé de 3,50 à 3 euros de Cologne à Bonn. C’était encore moins cher aujourd’hui à Bad Munstereifel mais là, il n’y avait pas de jolies tasses (qu’on paie en plus, ce sont des consignes comme je l’ai dit dans mon avant-dernier billet), ici on servait dans des gobelets en plastique. Je n’ai pas bu de vin chaud malgré la pluie et la température en baisse (je suis allée dans une brasserie, avec mon mari, commander une bière de Noël. Fallait bien la goûter, non ? )

Voilà ma tasse-souvenir de Bonn, un autre style :

Il faut que je vous raconte un peu ces marchés.

Il y a bien sûr des tas de jolis objets et aujourd’hui j’ai craqué pour des décorations de Noël en bois découpés « Made in Germany. Il y avait des crèches, des villages,

« .

et des pyramides dont une qui me faisait rêver mais dépassait largement mon budget pour cette année.

J’ai déjà un petit moulin à anges, bien moins joli, pas cher, made in China. Oui, on voit bien la différence. De loin, ça peut passer mais de près, ça n’a rien à voir. Ce n’est pas le même prix non plus. Oui, la qualité se paie. On a tendance à l’oublier et les commerçants nous vendent de plus en plus souvent des produits chinois à des prix européens. Ben oui, ils pensent à leur marge. Et nous, nous les laissons faire. Boycottons les produits jetables, kleenex, « one shot ».

On trouve donc sur les marchés de Noël quantités de décorations et cadeaux divers :

• une trompe dont le vendeur jouait à la façon d’un didgeridoo, d’une manière plus scandée toutefois (façon drum) que les aborigènes. En tous cas, il jouait sacrément bien et on a discuté un bon moment (en anglais parce que mon allemand est plus que rudimentaire).
• des photophores en verre coloré et peints, il existe des versions totalement en porcelaine blanche,
  
• des maisons pour les oiseaux, des hôtels à insectes,
• des marrons chauds,
• des chouettes en bois (j’ai agrandi ma collection, et en métal plus loin)
• des ours en peluche,
• des maisons en terre cuite, des matriochkas,
• des poteries , théières et autres tasses, plats,
• des personnages en bois, des mobiles, des crèches,
• de magnifiques photophores et tant d’autres…
  

Mais aussi et surtout  il y avait à manger et à boire et ça, c’est pour le prochain épisode.