Aller en Finlande en voiture, pourquoi pas ? Je l’ai fait avec mes petits-enfants. Il est vrai que c’est environ quarante heures de route (cinq jours si on roule huit heures par jour mais ça peut être plus rapide si les chauffeurs se relaient) et quatre mille (4 000) kilomètres environ, selon les routes que vous choisissez ce sera plus ou moins long). C’est aussi plusieurs pays à traverser, des péages, des ponts, des ferries et des souvenirs en pagaille. Remarque : les routes à péage c’est en France seulement.
Tout le long du chemin, des limitations de vitesse plus ou moins basses, des radars ou pas et des chauffeurs ou des chauffards plus ou moins fous.
En Allemagne, la vitesse est pour les voitures de :
- 50 km/h en agglomération
- 100 km/h sur les nationales
- pas de limitation sur autoroute (certains tronçons sont limités et indiqués comme tel avec le panneau habituel 130, 120, 100, voire moins en cas de travaux. Il faut alors s’y tenir jusqu’au panneau de fin d’interdiction. Certains tronçons sont limités dans certaines tranches horaires (typiquement, 22-6h pour le bruit, ou encore 8-20h) ou par certaines conditions: brouillard, humidité.) Je dois vous dire que les conducteurs ne respectent que très rarement ces limitations et j’ai été doublée à plusieurs reprises par des voitures roulant bien au delà. N’y a-t-il pas de radars ?
En Suède : en ville, la vitesse limite est de 50 km/h et de 30 km/h devant les écoles. En dehors des zones urbanisées, on peut rouler à 70 ou 90 km/h et à 110 km/h sur les autoroutes.
Au Danemark, on roule :
- à 50 km/h en ville (à 40 km/h dans le centre de Copenhague) ;
- à 80 km/h sur route ;
- à 130 km/h sur autoroute, sauf si une autre vitesse est indiquée (110 km/h).
En Finlande, la vitesse moyenne en Finlande est de 50 km/h dans les agglomérations et de 80 km/h au dehors. Ces deux limitations sont en vigueur tant qu’un panneau n’en n’annonce pas de nouvelle. Sur les routes principales, la vitesse maximum est de 100 km/h l’été et de 120 km/h sur autoroute.
Si vous êtes détenteur d’un permis de conduire d’un pays de l’Union européenne ou de Suisse, aucun autre document n’est requis et vous pourrez prendre la route sans autre formalité mais n’oubliez pas qu’ici, vous devrez toujours avoir vos feux de croisement allumés (cela est valable quelle que soit l’heure, la saison, les conditions météorologiques, etc). Un appel de phare ou un sermon des forces de police (voire une amende) vous rappellera à l’ordre si vous violez la législation en vigueur.
Les routes de Finlande sont généralement en bon état, sans compter que les paysages qui s’ouvrent au fil du chemin valent largement le coup d’œil.
Vous roulez donc à l’aise sur des routes bien entretenues ; le trafic y est peu important, la circulation bien fluide prouve que vous êtes en vacances dans un pays tranquille. Cependant, il pourra vous arriver, surtout en Laponie, de devoir lever le pied pour laisser passer un certain nombre d’autres usagers de la route considérés en principe comme prioritaires… les rennes.
ATTENTION : si un véhicule arrivant en face vous fait des appels de phares, cela peut avoir plusieurs significations en Finlande : un renne ou tout autre animal est dans les parages, un accident s’est produit à proximité ou vos feux de croisement sont éteints.
Bonne nouvelle : les embouteillages tels qu’on les connaît dans de nombreux pays européens sont rarissimes en Finlande pourtant vous entendrez, peut-être, des Finlandais se plaindre de la circulation mais jamais les visiteurs. Un retard de quelques minutes est considéré comme le résultat d’un « gros embouteillage ». Que penseront-ils, nos amis Finlandais, s’ils conduisent un jour en France autour de Paris, Bordeaux ou Toulouse ? On peut ajouter Lyon, Grenoble, Marseille ou Montpellier. C’est partout la pagaille.
En hiver, tous les véhicules doivent être équipés de pneus neige, de préférence cloutés. Les routes sont déblayées par des chasse-neiges mais ne sont généralement pas sablées. En hiver, la limite de vitesse est réduite à 80 km/h partout sur les grandes routes et les autoroutes.
Pourquoi en France est-ce la pagaille dès qu’il tombe trois flocons ? À Toulouse, je peux comprendre, ils n’ont pas l’habitude et pas d’équipement mais à Paris où il y a tout et à Grenoble ou aux alentours ? Qu’est devenu le matériel de jadis ? On a oublié la gestion à « long » terme ? Une fois par an, il peut neiger.
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