Connaissez-vous la «Journée du Pi», le « Pi-day » ? C’est aujourd’hui.
Pour bien comprendre, il faut savoir que les dates en anglais, chez les anglo-saxons, se lisent « à l’envers » et le 14 mars devient non le 14/03 comme chez nous, mais le 03/14, soit à peu près 3.14 et il n’en n’a pas fallu plus pour que des mathématiciens facétieux aient l’idée de célébrer le nombre π (Pi) en ce jour.
La «Journée du Pi» (journée de π) est la journée des matheux, consacrée au π qui, comme chacun le sait (ou ne le sait pas), est le nombre par lequel il faut multiplier le diamètre d’un cercle pour obtenir sa circonférence qu’et il est impossible d’en connaître la valeur exacte car le nombre des chiffres après la virgule est infini.
Vous me suivez toujours ?
On enseigne généralement 3,14 comme valeur approchée de π (pi), ce qui est souvent suffisant pour les calculs. Les bons élèves s’évertuent à retenir 3.141592 mais comme π est un nombre irrationnel, les décimales ne s’arrêtent pas là et ne finiront jamais par se répéter. Connaitre le plus de chiffres après la virgule fait l’objet de concours, et des ordinateurs arrivent maintenant à en calculer plus de 12 000 milliards (en 2013).
Moi je me dis que les matheux sont fous et que tout ça ne sert à rien mais cette opinion n’engage que moi.
Daniel Tammet détient le record européen de mémorisation de décimales du nombre π: il a égréné les premières 22 514 décimales en 5 heures et 9 minutes pour le « π Day » 2004 à Oxford. Ce fameux Daniel Tammet entretient un rapport particulier avec les nombres, qu’il perçoit « avec des couleurs, des formes, des textures, des émotions ». Cela lui permet « de voir toutes ces décimales comme un gigantesque poème numérique ». Il est autiste, pas fou. Pensez ce que vous voulez, je ne trouve pas ça bien normal, ce n’est pas ma norme.
Moi le π à 3,1416, ça me suffit. Pas vous ?
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