Il y a peu de temps j’évoquais le souvenir d’un film que j’avais vu au Mans, un soir, avec une de mes filles : « Effroyables jardins », sorti en 2003. C’est un film français réalisé parJean Becker et adapté du roman éponyme de Michel Quint, publié en 2000 avec à l’affiche : Jacques Villeret, André Dussollier, Thierry Lhermitte, Benoit Magimel, Suzanne Flon et bien d’autres…
Résumé de ce film plein de sensibilité et d’émotions (j’ai pleuré comme il se doit) : un adolescent de treize ou quatorze ans ne comprend pas pourquoi son père, un instituteur sérieux et respecté, se ridiculise à ses yeux, chaque année à la fête du village, dans un numéro de clown amateur. Un de ces jours de fête détestés par le gamin, André, le meilleur ami de son père, lui dévoile l’origine de cette vocation de clown. Il lui raconte que, pendant la guerre, tous deux ont commis un acte de résistance dérisoire, une bêtise qui a eu de graves conséquences provoquant l’arrestation et la mort d’un homme puis que, par la suite, ils ont été, à leur tour, capturés par les Allemands et jetés avec deux autres compagnons d’infortune dans un trou, une sorte de grands puits, en attendant d’être fusillés. Un soldat allemand leur a donné un peu d’espoir dans ces instants difficiles.
A travers ce récit, l’adolescent va découvrir la bravoure, la fraternité et surtout l’humanité que son père dissimule sous sous air bon enfant, un peu trop bonnasse.
Ce que j’ai retenu de cette histoire, c’est qu’il s’agit d’une affaire de pudeur, de pudeur des sentiments.
On distingue dans d’autres cas la pudeur corporelle, la pudeur verbale. Celle-là a disparu quasi complètement, il suffit d’allumer son téléviseur pour être fixé. Et dire que « c’est par les robes décolletées que s’évapore la pudeur des femmes » écrivait Alexandre Dumas fils. Que dirait-il s’il revenait ? Quand on voit ça…
Birkin et Gainsbourg au début des années 1970 ou fin des années 1960
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Au XXI° siècle, voilà Zahia, mais le choix est vaste entre Madonna, Lady Gaga, Courtney Love, et tant d’autres…
La pudeur, encore un truc qui se perd !
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