415 ème jour sans cigarette. Arrêt brutal sans produit de substitution. Enfin, je commence à avoir moins envie de fumer. Je n’ai pas encore oublié que ça me faisait plaisir de pendre un café et une cigarette mais je crois que, comme les anciens alcooliques et comme les dernières fois que j’ai cessé de « cloper », si je reprends une bouffée, je voudrais une cigarette entière, puis une deuxième, etc. Aïe, le tabac ! Difficile de vraiment l’oublier.
Pourquoi ai-je arrêté de fumer ? Je vous raconterai ça une autre fois, disons pour résumer que j’en ai eu assez de voir partir mon argent en fumée.
En pensant au tabac, des expressions me sont revenues en mémoire depuis hier. Après le « faire un tabac » et le « coup de tabac », on peut en trouver d’autres.
Un tabac, outre la plante, il y a le magasin de vente, la tempête, le succès, et la violente bagarre. « Garçons ! dit le sergent radieux (…) y aura du tabac cette nuit (…) Je crois que cette fois nous allons le leur reprendre, ce sacré Bourget ! (Alphonse Daudet, Les contes du lundi, 1873).
Passer quelqu’un à tabac, c’est le battre, le rouer de coups alors qu’il ne peut pas se défendre. Cette expression a pour synonyme le verbe tabasser. Le passage à tabac est l’action de passer quelqu’un à tabac (tabassage).
C’est toujours le même tabac : C’est toujours la même chose.
C’est du même tabac : du même genre.
C’est un autre tabac : c‘est autre chose.
Alors, les municipales, même tabac que les présidentielles ? Abstention massive ? Vote de sanction ? En faveur de qui ?
Peut-être qu’une tempête va secouer le monde politique, tempête qui n’aura rien à envier aux coups de l’hiver qui vient de passer et aux coups de tabac d’équinoxe
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Hasard cette concordance ? Le 30 mars, c’est le deuxième tour des municipales.
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