C’est la troisième édition du Festival du Cinéma Chinois en France du 13 mai au 19 juin 2013 et comme avec mon mari, nous faisons partie de l’association des Chinois de la Réunion, nous participons à certaines manifestations. A dire vrai, pour cette association, c’est mon mari qui est l’élément actif, pas moi. Avant-hier au soir, nous avons découvert en avant-première un film hong-kongais : « The grandmaster » de Wong Kar-Waï. Je vous en parle après.
Voilà un extrait de la bande-annonce qui dure huit minutes, là c’est 40 secondes.
Voilà le calendrier si ça vous intéresse :
* à Paris :
du 13 au 21 mai – Gaumont Champs-Elysées Marignan
du 22 au 28 mai – Action Christine
à Strasbourg
du 24 mai au 7 juin – L’Odyssée
à Cannes
– du 1 au 6 juin – Cinéma les Arcades
à Marseille
– du 4 au 7 juin – Le Prado
à Lyon
– du 5 au 7 juin – Pathé Bellecour
- du 6 au 12 juin – Cinéma les Alizés
à Biarritz
– du 16 au 19 juin – Cinéma le Royal
à La Réunion (oui, c’est la France)
– du 21 mai au 4 juin – Cinépalmes à Sainte Marie, Le Plaza à Saint Denis, Grand Ecran à Saint Gilles, REX à Saint Pierre grâce à l’association «Guandi» www.guandireunion.com
Alors ce film de deux heures ? A la sortie, certains m’ont demandé ce que j’en pensais. S’ils ne voulaient pas savoir ce que j’en pensais vraiment, il ne fallait pas me demander. Moi, je ne suis pas chinoise, j’ai du sang andalou alors je dis ce que je pense vraiment. Ces deux heures m’ont paru longues. Je ne suis guère sensible à l’art du kung-fu et les bastons ne m’attirent guère. Bien sûr, il y a une recherche d’esthète, de belles images sous la pluie par exemple mais on ne peut s’accrocher à un scénario réellement consistant qui nous raconterait prosaïquement l’histoire. Les flash-back sont annoncés mais l’ensemble n’est pas cohérent. C’est dans un monde « esthétisant » que l’on pénètre sans vraiment accrocher au fil de l’histoire.
Résumé : Début de l’histoire en Chine, 1936. Ip Man, maître légendaire de Wing Chun (un des divers styles de kung-fu) et futur mentor de Bruce Lee, mène une vie prospère à Foshan où il partage son temps entre sa famille et les arts-martiaux en passant par une maison de plaisirs (dont j’ai oublié le nom). Le Grand maître à la tête de l’Ordre des Arts Martiaux Chinois désigne son successeur. Pour sa cérémonie d’adieux, il se rend à Foshan, avec sa fille Gong Er, elle-même maître du style Ba Gua et seule à connaître la figure mortelle des 64 mains. Ip Man affronte les grand maîtres du Sud et fait la connaissance de Gong Er en qui il trouve son égal. Le Grand maître Baosen est assassiné par l’un de ses disciples. Entre 1937 et 1945, l’occupation japonaise plonge le pays dans le chaos : bombardement, famines, morts, divisions au sein des différentes écoles d’arts martiaux… A la fin, les deux héros s’en vont chacun de leur côté alors qu’ils semblent s’aimer. Bref tout ça m’a paru bien confus.
C’est une histoire vraie m’a-t-on dit. Il n’empêche que le film n’était pas très clair. J’ai vu les critiques qui vont de cinq étoiles à deux seulement. J’aurais été du genre sévère si vous me suivez.
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