Si vos conditions de vie vous indignent et si vous avez envie de vous révolter contre les responsables de cette situation, il vous faut donc, avant tout bien les identifier.
Le réflexe spontané dans un régime « démocratique » est de pointer la responsabilité de l’Etat. C’est effectivement l’apparence du régime démocratique qui proclame que le peuple se gouverne lui-même et que les hommes à la tête de l’Etat sont mandatés pour gouverner en son nom; ces hommes d’élite, qui exercent un pouvoir légitime, sont les responsables ultimes des décisions prises. L’Etat est donc, aux yeux des citoyens, responsable du malheur populaire.
Si on réfléchit sérieusement, on peut se poser les questions essentielles : y a-t-il quelqu’un qui aurait intérêt à faire s’affronter l’État et le peuple ? C’est bien de cela qu’il s’agit : qui a intérêt à détruire l’organisation nationale ? la souveraineté nationale ? Un peuple qui ne se reconnait pas dans ses élus, qui ne peut plus s’exprimer, qui geint ne constitue plus une nation. Qui prendra la place de la démocratie ? Comment ?
Les religions sont sous les projecteurs, en particulier l’Islam qui est considéré comme un danger. C’est vrai que l’on peut s’inquiéter mais je crois que c’est le capital et ceux qui le servent qui sont les plus dangereux. Ceci dit, une masse d’argent est concentrée dans les pays du Moyen-Orient à majorité islamique.
Le système politico-économique actuel est mondialiste principalement asservi aux intérêts du capital ; peu importe le bien-être des citoyens, seuls importent le bénéfice et les résultats distribués aux actionnaires.
On laisse le capital, l’argent d’une manière générale, circuler plus facilement que les hommes et les biens. Les obstacles sont les frontières, les traditions, l’histoire, les religions, etc. La nation souveraine semble être l’ennemie du capitalisme mondialisé, etc.
mais capitalisme et mondialisme sont les ennemis de la souveraineté nationale.
Nos élus sont des hommes, corruptibles, menteurs, etc. Promesse, paroles… « Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui-même. », Hamlet, Shakespeare, acte III, scène 1.
Nous avons donc des craintes justifiées. Faudrait-il se taire ou enfin réagir pour vivre dignement et décemment ? Les gouvernements se font généralement élire sur les peurs des populations qui choisissent la sécurité au détriment de sa liberté. La peur est une arme pour le contrôle des individus. Je viens de revoir le film «V pour Vendetta», c’est peut-être ce qui m’a obligée à avoir ces idées-là ce matin.
Et puis les nouvelles… elles ne sont pas vraiment bonnes (un cyclone approche de l’île de la Réunion) et pourtant je veux, comme le chante Stéphane Eicher, déjeuner en paix.
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Bonne journée quand même.
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